C’est le sel de la Draft, même si l’exercice est souvent vain. Comparer les jeunes talents avec des joueurs actuels ou anciens. Les Mavericks, eux, ont décidé d’éviter ce petit jeu avec Luka Doncic. Pour ne pas lui mettre la pression déjà et parce que l’expérience a échoué il y a vingt ans avec Dirk Nowitzki.
« Je ne vais pas faire la même erreur qu’il y a vingt ans », prévient Donnie Nelson, le président des Mavs. « Car ce gamin de 19 ans va avoir ça aux fesses pendant longtemps. Il va affronter la crème de la crème dans la ligue, dès notre training camp même. Dirk et moi, on a eu une longue discussion, c’est pour cela que je veux rester prudent dans mes commentaires et éviter toute comparaison. »
En 1998, pour Dallas, c’est un joueur blanc de grande taille avec un shoot extérieur qui débarque. Pas la plus simple des comparaisons à assumer.
« On est vraiment impatient d’avoir Doncic, mais il a un long chemin devant lui. Quand Dirk arrive, avec sa taille, la première comparaison qui brûle les lèvres, c’est Larry Bird. Dirk n’a eu aucune faveur lors de ses deux premières années. »
Un peu perdu, l’Allemand a en effet galéré les premières saisons avant d’éclore, de devenir All-Star, MVP… Certes, il n’est pas devenu Larry Bird, mais devenir Dirk Nowitzki, c’est pas mal non plus…