« Me Against The World ». Fan de 2Pac, Rob Pelinka ? Alors que les Lakers s’apprêtent à animer le début de la free agency en essayant d’accueillir deux « franchise players » à partir du 1er juillet, le GM de la franchise californienne ne s’attend à aucun coup de pouce d’une autre équipe dans sa quête de renouveau.
Los Angeles attire les stars, certes, ce qui crée forcément un peu de jalousie dans les autres camps. C’est le revers de la médaille, et après s’en être aperçu en ayant voulu créer un contact avec les Spurs au sujet de Kawhi Leonard (qui serait motivé à l’idée de poursuivre sa carrière aux Lakers), l’ex-agent de Kobe Bryant s’attend à un parcours semé d’embûches.
« Ce n’est pas comme si les équipes disaient : ‘Je ne vais pas faire un deal avec les Lakers’, mais je pense vraiment que quand vous avez 16 bannières, il y a une jalousie naturelle de la part de vos adversaires parce que vous êtes en haut de la chaîne alimentaire. Mais c’est comme ça dans la vie en général (…). Quand vous réussissez, dans n’importe quel secteur que ce soit, il faut y faire face. On ne voit pas vraiment ça comme un défi, mais plutôt comme une réalité. On a aussi l’impression que c’est en raison du changement d’ADN ici, de l’énergie autour de l’équipe, notre groupe jeune et la souplesse de notre masse salariale qui font que les joueurs veulent venir. Que d’autres équipes veuillent ou non participer, on ne peut pas le contrôler. Mais on peut contrôler l’environnement ici et créer cette énergie qui donne envie aux joueurs d’être des Lakers ».
Le plan B, attendre 2019
Les Lakers ont LeBron James et Paul George pour cibles. Ils devront aussi gérer le cas de Julius Randle, free agent protégé cet été. Rob Pelinka a également déclaré que si le front office californien n’arrivait pas à ses fins, il prendrait son mal en patience en attendant la fenêtre de l’été 2019 et en gardant la même flexibilité de sa masse salariale.
« On a le sentiment que le chemin est assez souple pour nous. Si au 1er juillet, une ou deux superstars arrivent, super. Si ce n’est pas le cas, on aime beaucoup cette jeune équipe qu’on développe et on sait que 2019 pourrait aussi présenter d’incroyables opportunités. Donc quelle que soit la voie empruntée, on est très confiant. Pour les fans des Lakers, on veut être bons, on veut retrouver les playoffs où les Lakers méritent d’être, à se battre pour le titre », a-t-il indiqué avant de se déclarer uniquement motivé par ce défi. « Personnellement, je sentirai un sentiment d’urgence jusqu’à ce qu’on gagne un titre. Je ne me reposerai pas avant. C’est comme ça que je suis fait, et je sais que Magic (Johnson) et Jeanie (Buss) sont pareils. On ne joue pas pour participer mais pour gagner des titres. Il y aura un sentiment d’urgence jusqu’à ce qu’on arriver à accomplir cela ».
Avec le 25e choix à la Draft hier, les Lakers ont sélectionné Moritz Wagner (21 ans, 2m11) en provenance de Michigan. Au second tour, ils ont choisi Isaac Bonga (18 ans, 2m03, Francfort) avec le 39e choix et Sviatoslav Mykhaylyuk (21 ans, 2m03, Kansas) avec le 47e choix.