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Toute la saison des Warriors résumée dans son Game 7

Steve Kerr l’avait parfaitement décrit après un Game 6 complètement dingue. « Nous avons des passages à vide et des moments incroyables, ça résume bien notre saison. » Il ne se doutait sûrement pas que lors du Game 7, son équipe allait lui offrir un scénario encore plus symbolique de la schizophrénie des champions en titre.

Quelques secondes après le coup d’envoi, les Warriors comptaient déjà trois ballons perdus et Klay Thompson trois fautes. Face à un adversaire survolté, ils sont rentrés aux vestiaires avec onze points de retard, dix pertes de balles, onze rebonds offensifs offerts aux Rockets, et un manque d’envie et de rigueur indignes d’un Game 7.

« C’était l’une des premières mi-temps les plus bizarres que nous ayons jouées depuis mon arrivée. Je ne reconnaissais pas mon groupe, » admet-il. « Nous n’étions pas concentrés et nous avons jeté l’intégralité de notre plan de jeu par la fenêtre dans les 55 premières secondes en commettant quatre fautes alors que notre règle numéro 1 face à cette équipe est de ne pas faire de faute bête. Mais c’est l’influence d’un Game 7. L’autre soir à Boston, c’était la même chose. Le cercle devient plus petit, c’est plus dur d’exécuter ses systèmes, et les défenses ont l’avantage car tout le monde est tendu. On a perdu notre calme en première mi-temps et mon message principal à la pause était de leur rappeler que nous étions seulement à -11. Si on est sérieux, pour nous, on a besoin de deux minutes pour revenir au score. On devait arrêter de perdre des ballons et ne plus leur laisser de rebond offensif. »

Le fameux troisième quart-temps…

Nous avons vu cette version de Golden State pendant toute la saison régulière. Désintéressée, hautaine, et puis le troisième quart-temps arrive… En un claquement de doigt, leur intensité défensive monte d’un cran, ils peuvent partir en transition pour retrouver leur rythme, leur mouvement et leur adresse. Comme souvent, c’est Stephen Curry qui symbolise ce renouveau. Cette nuit, il a marqué 14 points dans cette période, un de moins que toute l’équipe de Houston, dont 4/5 à 3-points.

« Le jeu de Steph, les pick & roll en tête de raquette et les tirs à 3-points qu’il se crée, c’est ce qui nous permet de trouver la brèche et de lancer notre machine, » expliquait Steve Kerr. « Pour une raison que j’ignore, il semble nous donner de l’énergie. Si Kevin (Durant) nous permet de garder la tête hors de l’eau avec son scoring, quand Steph (Curry) et Klay (Thompson) ont la main chaude de loin, ça nous met sur orbite. »

Nous connaissons bien cette version de Golden State. Celle qui terrorise la NBA depuis quatre saisons, celle qui ne perd jamais confiance en elle, et celle qui écrit, encore et toujours, l’histoire de la NBA en devenant la première équipe à revenir d’un déficit de 11 points à la mi-temps d’un Game 7 à l’extérieur.

Stephen Curry pour la première lame, Kevin Durant pour la seconde

Une fois leur identité retrouvée, les isolations pour Kevin Durant peuvent arriver beaucoup plus facilement dans le flow de leur attaque. Déjà auteur de dix points dans le troisième quart-temps pour épauler Stephen Curry, il en a ajouté onze dans le dernier quart-temps pour inlassablement briser les espoirs de toute une ville et finir le travail.

« Nous sommes à notre meilleur niveau quand nous faisons circuler la balle avant d’attaquer. Quand on fait circuler la balle et que le dernier quart-temps arrive, on sait qu’on peut filer la balle à notre gars qui fait 2m12 et qui peut tirer au-dessus de n’importe qui, » résume Klay Thompson. « Lui et Steph sont juste incroyables. Deux de meilleurs créateurs de la ligue. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils ne trouvent leur rythme. »

Alors que Houston manquait de jus en deuxième mi-temps, ne marquant que 38 points avec un terrible 1/21 à 3-points, Stephen Curry et Kevin Durant n’ont eux eu besoin que de 24 tirs pour marquer 40 points, dont un 8 sur 12 de loin, et ainsi envoyer Golden State en finale pour la quatrième fois de suite.

« C’est un moment particulier, » concède Stephen Curry. « Nous en avons parlé en partant de cette salle après le Game 5. C’était l’occasion d’écrire un nouvelle page de notre histoire car nous n’avions jamais été dans cette situation. Dos au mur, sans l’avantage du terrain, avec deux matchs à gagner pour rester en vie. Ça montre à quel point c’est difficile d’atteindre les finales et d’avoir la chance de jouer pour le titre. »

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