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Les Warriors ont fait parler leur grosse défense


De ce match 3 largement remporté par les Warriors, beaucoup retiennent logiquement l’explosion offensive de Stephen Curry, après deux premiers matches moyens. C’est d’ailleurs le sujet de la toute première question posée à Steve Kerr en conférence de presse d’après-match. Nerveux, le coach des Warriors, avec la maladresse de son shooteur ? « Ce gars est double MVP et il rebondit après de mauvais matches aussi bien que n’importe qui, souligne-t-il. Ça ne m’a pas surpris. » 

Mais outre Curry, Kerr a un autre aspect du match à mettre en avant : la défense de son équipe. Pour lui, c’est ce qui a fait la différence dans le troisième quart-temps, lorsque Golden State a commencé à accélérer.

« L’important était de défendre et de prendre soin du ballon (seulement 8 balles perdues contre 19 aux Rockets), c’est tout. Lorsqu’on défend comme ça et on prend soin du ballon, on ne leur donne rien de facile, on leur impose de mériter leurs points. »

Pourtant dans ce match-ci, on a encore vu Stephen Curry, justement, être de nouveau ciblé par l’attaque des Rockets. James Harden a scoré une bonne partie de ses 20 points sur des drives, après avoir obtenu ce switch favorable devant le meneur (encore tombé sur les fesses après un cross…) qui a dû se faire violence.

« Il a encaissé plusieurs fois mais j’ai trouvé sa défense incroyable ce soir », loue son compère Klay Thompson. « Steph bataille depuis le début de la série avec ces gars qui tentent de le battre sur le drive, constate également Kerr. C’est beaucoup de travail mais il a fait face. Nous étions bien meilleurs défensivement ce soir mais cela concerne toute l’équipe. »

Draymond Green, « irréel »

Et l’un de ceux qui a véritablement donné le ton dans ce troisième quart-temps, c’est Draymond Green. L’intérieur a touché ou dévié nombre de ballons, sur des tentatives de lobs vers Clint Capela par exemple. Pas très adroit en attaque, Green a encore une fois noirci la feuille de statistiques grâce à ce travail défensif (17 rebonds, en plus de ses 10 points et 6 passes).

« Oh mon Dieu, Draymond, s’exclame Kerr. Honnêtement, je ne connais pas un autre joueur comme lui. Sa capacité à influer sur le jeu de tant de façons, défensivement, de sortir sur Harden et Paul, de switcher, prendre du rebond, rester dans les jambes de Capela, essayer de repousser le ballon sur les lobs et protéger le cercle sans faire de fautes. Draymond est juste un formidable défenseur. J’ai trouvé que sa performance de ce soir était irréelle. »

Stephen Curry n’est pas moins dithyrambique sur son partenaire de jeu, qualifié de « facteur de confiance ». Et cela notamment pour sa communication défensive.

« Quand tu défends sur le porteur de balle, tu peux avoir l’impression d’être seul sur ton île. Mais si tu entends la voix de quelqu’un derrière toi, genre ‘ Je suis là, ici, envoie-les à gauche, à droite ‘, quel que soit le cas, tu dois être encore plus préparé pour cette possession. »

« On sait que l’on fait des stops pour partir en transition, c’est là où nous sommes les meilleurs, souligne de son côté celui qui ne fait pas partie des finalistes pour le titre de meilleur défenseur de l’année. Il n’y avait aucune résistance lors du match 2. On en a montré ce soir. »

Houston n’avait jamais si peu marqué…

Au sujet de ces fameux switches, Kerr, qui assure n’avoir rien changé dans son plan, explique notamment l’utilisation du jeune Kevon Looney. « Un bon matchup », qualifie le coach car il peut défendre correctement tant sur que Paul que sur Harden.

Même constat fait pour Jordan Bell qui a bénéficié de son plus gros temps de jeu depuis le début des playoffs. Et cela, au détriment d’un David West moins mobile. « Avec les problèmes de fautes de Looney, je voulais rester avec des défenseurs mobiles dans le périmètre », justifie Kerr, qui souligne également le peu de fautes commises par ses joueurs, permettant de ne jamais casser le rythme du jeu pour filer en transition.

En cumulant l’ensemble de ces facteurs, Golden State a réalisé sa meilleure performance défensive depuis l’entame des playoffs, avec seulement 85 points encaissés. Là où Houston a connu sa pire performance offensive. Les Rockets n’avaient d’ailleurs jamais inscrit… moins de 100 points dans ces playoffs. Leur offensive rating de la soirée (87,9) est même leur plus bas sur l’ensemble de la saison, playoffs compris. Avec, au final, un écart de 41 points, synonyme de plus lourde défaite en playoffs des Texans dans leur histoire.

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