S’il faudra attendre la fin des Finals, et la cérémonie des NBA Awards pour connaître les lauréats des trophées individuels de la saison, Basket USA vous propose déjà ses choix avec le vote de la rédaction.
Après le MVP, le meilleur sixième homme, le meilleur défenseur, le meilleur coach, la meilleure progression, on passe au meilleur dirigeant.
1 – Daryl Morey (Houston) : 68 points (sur 110 possibles)
L’arrivée de Chris Paul était un véritable pari. Il fut payant. L’entente technique avec James Harden a fonctionné à merveille et les Rockets ont terminé avec le meilleur bilan de l’histoire de la franchise et dominé la saison régulière.
Et si Houston n’a jamais semblé aussi équilibré et sûr de ses forces depuis bien longtemps, c’est également grâce aux arrivées de Luc Mbah A Moute et P.J. Tucker. Une réelle identité défensive a été trouvée et Daryl Morey n’a pas cédé aux sirènes de New York pour récupérer une autre star, Carmelo Anthony. Il a réussi un mercato parfait, entre clinquant et paillettes avec l’ancien meneur des Clippers et équilibre collectif et bleu de travail avec les deux ailiers défensifs.
Bilan : 65 victoires – 17 défaites, première place de l’Ouest et de la ligue
2 – Dennis Lindsey (Utah) : 39 points
Comment le Jazz allait-il survivre au départ de Gordon Hayward ? Sans oublier celui de George Hill également, ou Joe Johnson, tous des éléments clés dans le succès de la saison passée. Si le début de saison a été logiquement poussif, la fin a été plus heureuse et a apporté des réponses multiples.
D’abord avec un Ricky Rubio éclatant et plus efficace au scoring que lors de ses saisons à Minnesota. Arrivé après la Draft, le meneur espagnol a parfaitement trouvé sa place dans le collectif de Quin Snyder et fait oublier George Hill. Ensuite, avec l’arrivée de Jae Crowder qui, avec sa défense, correspond totalement à l’identité du Jazz. Mais le coup de génie de Dennis Lindsey restera d’avoir repéré Donovan Mitchell le soir de la Draft. Un bon dirigeant a le nez pour trouver les bons joueurs et là, en échangeant notamment Trey Lyles pour récupérer le rookie, le Jazz a frappé dans le mille avec une perle rare.
Bilan : 48 victoires – 34 défaites, 5e de l’Ouest
3 – Danny Ainge (Boston) : 31 points
Dix ans après avoir fait exploser son faible effectif de l’époque pour récupérer Ray Allen et Kevin Garnett, Danny Ainge a refait le coup de la bombe au mercato. Seulement là, son équipe sortait d’une finale de conférence. Peu importe, il a sauté sur l’occasion pour signer Gordon Hayward et récupérer Kyrie Irving. Le second a réalisé une saison solide et même progressé en défense. Malheureusement, le premier n’a disputé que cinq minutes avant de se blesser gravement dès le premier soir.
Mais Danny Ainge avait de la ressource puisqu’il avait échangé le premier choix de Draft avec Philadelphie pour sélectionner Jayson Tatum, qui s’est révélé être un joueur précieux et encore plus fort et mature que prévu. On n’oubliera pas non plus les arrivées de Marcus Morris et Aron Baynes, parfaits dans le système de Brad Stevens. Le plus effrayant ? Cette équipe, à cause des blessures, n’a pas encore montré tout son potentiel…
Bilan : 55 victoires – 27 défaites, 2e de l’Est
Mentions : Masai Ujiri (Toronto), Bryan Colangelo (Philadelphie), Kevin Pritchard (Indiana)