Donovan Mitchell dans l’histoire des rookies

Incertain avant la rencontre, Donovan Mitchell a fait mieux que tenir sa place contre Okahoma City. L’arrière a été le moteur de la victoire de Utah sur le parquet du Thunder pour revenir à 1-1 dans la série. Une nouvelle fois meilleur marqueur des siens, il s’est offert une place tout en haut des annales de la NBA. C’est bien simple, aucun arrière rookie n’avait inscrit autant de points dans ses deux premiers matches de playoffs. Pas même un certain Michael Jordan.

Donovan Mitchell a ainsi réussi le petit exploit d’inscrire 55 unités en deux rencontres, contre les 53 de l’ancien Bull.

Ses 28 points hier soir sont surtout arrivés au meilleur moment, avec 13 points dans le dernier quart pour renverser OKC et assurer la victoire. Donovan Mitchell avait pourtant eu des difficultés à trouver son rythme en première période, avec une réussite aléatoire. Avant de confirmer qu’il n’était pas leader offensif du Jazz pour rien.

« Il y a eu un moment où j’ai simplement arrêté d’être agressif », a-t-il expliqué. « Ce qui est génial avec Rudy (Gobert), c’est qu’il vous le fait savoir. J’étais à 0/7 à trois-points, j’étais en train de laisser tomber les gars. Je dois continuer de mettre la pression, d’aller vers le cercle. Même si je rate, ils étaient là à arracher les rebonds comme vous avez pu le voir. J’étais juste agressif, à couper vers le panier, à aller aux lancers. Je n’avais pas eu un lancer avant la deuxième période donc mon état d’esprit était uniquement de ‘continuer à être agressif’. »

Et le Thunder n’a jamais trouvé la solution dans le dernier quart-temps, malgré plusieurs ajustements défensifs. Ni Corey Brewer, ni Russell Westbrook, ni Paul George, ne sont parvenus à arrêter le rookie. Donovan Mitchell s’est ainsi offert le luxe de planter un panier décisif à 90 secondes de la fin sur le nez de Paul George, pourtant le meilleur défenseur extérieur d’Oklahoma City. Fort, très fort, surtout en étant diminué par une blessure au pied qui a semblé le diminuer en première période.

« L’agressivité en attaque de Donovan nous a évidemment porté », reconnaît l’entraîneur du Jazz Quin Snyder. « Je pense qu’il ressentait quelque chose à son pied, mais il ne le montrait pas, et il a joué malgré cela. »

Utah espère que le physique de sa pépite tiendra le choc en vue des deux prochains matches à la Vivint Smart Home Arena, où la contribution de Donovan Mitchell en attaque sera toute aussi décisive pour espérer aller loin. L’intéressé, comme tous ses coéquipiers d’ailleurs, a pourtant insisté après la rencontre : la force du Jazz, c’est son collectif.

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