Guidés par un Ben Simmons XXL (17 points, 14 passes décisives, 9 rebonds) et un Marco Belinelli de feu (25 points), les Sixers n’ont fait qu’une bouchée d’un Heat qui n’aura tenu qu’une mi-temps (130-103). C’est la 17e victoire d’affilée de Philadelphie !
Miami ne se laisse pas faire
Le Heat démarre bien en en coupant le jeu rapide des Sixers, mais les locaux répondent par leurs snipers de service Covington et Belinelli, qui a déjà remplacé JJ Redick touché à l’oeil. L’ambiance est dingue mais les visiteurs tiennent le coup pendant ces premières minutes (15-12). Ben Simmons trouve enfin des lignes de passes et lance son match par un dunk rageur en transition, puis une passe sublime pour Covington qui marque par un floater sur Whiteside. Temps-mort pour Coach Spoelstra qui ne veut pas laisser les Sixers s’enflammer. Et ça marche ! En deux temps, trois mouvements, Miami recolle au score, puis passe devant (20-19). Dwyane Wade sort du banc (premier match de playoffs dans le rôle de remplaçant depuis le début de sa carrière !) et la seconde unité floridienne fait un super travail en perturbant le collectif de Brett Brown qui ne vit pour l’instant que par des tirs longue distance. Ses joueurs réagissent dans les ultimes séquences de ce quart mais le Heat est devant après 12 minutes (35-29).
Le rythme du match reste très élevé, et le duo Ilyasova-Belinelli fait parler sa science du jeu et sa complicité pour remettre les Sixers sur les rails. Passe et va, puis tirs à longue distance pour les deux vétérans, et voici les Sixers de nouveau en tête (39-38). Le Heat est à l’arrêt, et Hassan Whiteside ne trouve aucune position poste bas, serré de près par un Amir Johnson en mode guerrier. Malgré cela, Philly n’arrive pas à faire un écart et ils n’ont qu’une possession d’avance après six minutes dans ce second quart (42-40). La bande à Dragic tient le coup et ne se laisse pas impressionner par un Ben Simmons omniprésent des deux côtés du terrain. Les Sixers n’arrivent pas à contourner la défense du Heat sur demi-terrain même si Ilyasova se bat comme un beau diable dans la raquette. La seconde unité de chaque formation retrouve le terrain et le Heat garde la main après 24 minutes de jeu (60-56).
Le Heat étouffé
Les deux équipes retrouvent le parquet avec les mêmes intentions, et le soldat turc est en feu pour permettre aux siens de repasser devant avec 5 points et 3 rebonds en deux minutes. Erik Spoelstra est inquiet et il demande un premier arrêt de jeu (66-63). La défense des Sixers monte en puissance, et le public répond présent (et très bruyamment) à chaque action des hommes au maillot blanc. Covington annihile Johnson et Richardson par son envergure et son impact défensif, et le Heat est dans le dur en attaque.
Saric fait jouer son immense QI basket, et noircit la feuille en ramassant les miettes et les rebonds offensifs pour creuser le plus grand écart du match jusque là (76-65). Seul ombre au tableau côté Sixers, la quatrième faute d’un Ben Simmons qui sort à 3 minutes de la fin du 3e quart-temps. Après un troisième quart-temps exemplaire des deux côtés du terrain, Philly a renversé le cours du match (90-78).
J.J Redick prend ses responsabilités pour attaquer cette dernière période et Fultz joue comme un vétéran à la mène pour aider les siens à maintenir le cap à dix minutes du terme. Avec dix points de suite, l’ancien Clipper porte son équipe sur le dos avant de passer le témoin à Simmons qui brille par sa lecture de jeu et ses passes. Les visiteurs ne savent pas comment stopper l’hémorragie et Spoelstra arrête une nouvelle fois les débats (103-87).
Mais ce temps mort n’a aucun effet, et ses joueurs perdent deux ballons de suite dès la reprise. Saric tue les floridiens à longue distance et seul Olynyk tient le coup côté Miami. À l’entrée du money time, les Sixers sont en mode « contrôle des opérations ». Rien ne peut arrêter l’ouragan Sixers sur ce premier match de la série et Marco Bellinelli marque deux paniers impossibles (121-99). Le Heat est écrasé par le rouleau compresseur de Pennsylvanie, et les Sixers s’imposent haut la main pour leur retour en playoffs (130-103). Le tout sans Joel Embiid qui devrait revenir pour le prochain match.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.