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#BackToBasics : pourquoi des séries de sept matchs en playoffs ?

Nouveau rendez-vous hebdomadaire de BasketUSA, « Back To Basics » veut répondre aux questions pas si bêtes que les aficionados de NBA peuvent se poser. Jeu pur, fonctionnement de la ligue, à-côtés… « BtB » tente de trouver réponse à tout. Aujourd’hui, pourquoi les équipes qualifiées en playoffs s’affrontent sur des séries au meilleur des sept matchs ?

Les 16 franchises (surtout les grands favoris) sur la ligne de départ des playoffs doivent connaître le nombre « magique » : 16. Pour atteindre le titre, il faut en effet remporter 16 matchs supplémentaires, l’équivalent de quatre séries, du premier tour jusqu’à la finale NBA. Le format actuellement suivi par la NBA a beaucoup évolué depuis la naissance de la ligue. Les Philadelphia Warriors, tout premiers champions BAA (nom de l’ancêtre NBA) en 1947, n’ont dû gagner « que » 8 matchs pour remporter le titre. Bien sûr, à l’époque, il y avait trois fois moins de franchises dans la ligue.

Pour cette première édition des playoffs, la formule combine des séries en 7 et d’autres… en 3. Et bizarrement, si les numéros uns de chaque « division », Est et Ouest, étaient exonérés de 1er tour, ils devaient s’affronter dès le second !

Montage créé avec bloggif

En revanche, chose immuable, jamais une finale NBA n’a été disputée autrement que sur un format de 7 matchs. Pourquoi 7 ? Ce format est né des décennies avant la NBA et la ligue se l’approprie en inspirant de ses ligues voisines. Et notamment de la plus ancienne des ligues américaines professionnelles : celle de baseball, née en 1876. À ses débuts, la National League (ancêtre de la MLB) expérimente de nombreux formats pour ses World Series dont une finale 1887 disputée en… 15 matchs.

Le bon dosage pour ne pas lasser le public

Le format à 7 finit par s’imposer malgré une expérimentation ratée de 1919 à 1921. Sur cette période (par ailleurs marquée par le scandale « Black Sox »), elle opte pour le meilleur des 9 matchs mais constate une baisse d’affluence dans les stades sur les dernières rencontres. Le format de 7 matchs, auquel a également recours la NHL pour sa Stanley Cup depuis les années 1930, semble être le bon compris pour ne pas lasser le spectateur avec un « feuilleton » sportif trop étendu.

Tout en générant suffisamment de profits.

« Nous pensons que la série de neuf matchs était trop longue, trop chère pour le public, et que de toute façon, la véritable raison de cette extension était purement commerciale », reconnait la ligue de baseball.

Sept matchs d’accord, mais pourquoi pas moins ? Rappelons que de 1984 à 2003, le 1er tour des playoffs NBA, en version « moderne » avec 8 équipes qualifiées dans chaque conférence, se jouaient au meilleur des cinq matchs. Une source raconte à l’époque que cette décision était le fruit « d’années de combat » et évoquait même une avancée « sans précédent ».

« Les séries de cinq matchs sont trop courtes », estimait par exemple Jim O’Brien, un an plus tôt, alors que ses Celtics étaient sur le point de battre les 76ers au premier tour des playoffs 2002. « Tu mets beaucoup d’énergie durant l’année pour accéder aux playoffs et tu veux être en mesure de jouer une série de sept matchs parce que je pense qu’une telle série prouve vraiment qui est la meilleure équipe. »

Un match à élimination directe ?

Un match serait-il suffisant pour le prouver ? Après tout, le principe de l’élimination directe sur un match couperet existe en NCAA durant la « March Madness », en G-League ou en WNBA qui a récemment révolutionné son format de phases finales.

L’année dernière, le GM des Rockets Daryl Morey avait milité pour que la NBA s’en inspire.

« Je ne crois pas qu’il existe de nombre magique mais je pense qu’on a besoin de réduire le nombre de matchs à un ou trois durant les séries de playoffs, pour accroître l’intérêt. Ce que je veux dire, c’est que si on réduit les playoffs à un match, les gens vont trouver ça dingue. Regardez la NCAA. Les 63 matchs du tournoi NCAA rapportent plus d’argent aux télévisions que nos 1 250 matchs de saison régulière. On ne veut pas forcément que la meilleure équipe gagne car on veut aussi de l’incertitude. »

Pour l’heure, si le calendrier de la ligue en saison régulière a bien été ajusté, pas question de toucher à la formule playoffs. Si Daryl Morey veut voir son équipe championne, les Rockets devront bien remporter 16 matchs durant ces playoffs.

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