Chris Paul était tellement nerveux à son arrivée aux Rockets qu’il en a… vomi

Qui n’a jamais été stressé à l’idée de démarrer une nouvelle aventure professionnelle ? Un joueur NBA comme Chris Paul, même bien installé dans la ligue depuis plus d’une décennie, n’y déroge pas non plus. Passé des Clippers aux Rockets l’été dernier, le meneur revient aujourd’hui sur l’anxiété liée à ce nouveau départ, avec une anecdote éloquente.

Au lendemain de son transfert, il se retrouve à poser pour une session photo, son nouveau maillot sur les épaules. Quand soudainement…

« J’ai dit : ‘Une seconde, je reviens’. Boom. Je suis sorti, j’ai vomi. Boom. Je suis revenu et j’ai fait comme si je venais de passer un coup de fil. C’était simplement l’anxiété de savoir qu’un changement allait arriver. »

Un changement qui ne l’impliquait pas lui seulement.

« J’ai vécu à LA pendant ces six dernières années. La décision que j’ai prise allait également affecter ma famille, mes enfants, tous ceux autour de moi. C’était une décision importante. C’est un challenge et si tu veux faire quelque chose que tu n’as jamais faite, tu dois accepter ce défi. »

« Ils disent toujours que vous ne pouvez pas aller là où vous n’êtes jamais allé sans faire quelque chose que vous n’avez jamais fait », ajoute CP3 qui se dit être « fervent croyant » de cette devise.

Huit mois plus tard, on imagine que Chris Paul est beaucoup moins anxieux avec James Harden et les Rockets. Non seulement ces derniers vont terminer avec le meilleur bilan de la ligue. Mais le meneur a l’occasion en or d’atteindre ce qu’il n’a jamais atteint, à savoir une finale de conférence, voire mieux.

Le récit de Chris Paul n’est pas sans rappeler celui tenu par Kevin Durant, et son récent « épisode WC », et il illustre le degré de normalité des joueurs NBA.