Gordon Hayward passe en revue ses troupes à Boston

Espérant encore revenir cette saison, Gordon Hayward a également eu le temps d’observer ses nouveaux coéquipiers. L’ailier blessé des Celtics a ainsi livré ses impressions sur le début de saison de Kyrie Irving, Jayson Tatum et Jaylen Brown parmi d’autres.

Gordon Hayward est d’abord admiratif du niveau de jeu de Kyrie Irving en ce début de saison. Le meneur transfuge des Cavs est tout simplement candidat au trophée de MVP à ce rythme : 24 points, 5 passes, 3 rebonds. 

« Déjà, on a un effectif très complet, c’est assez incroyable », apprécie l’ailier dans le Boston Globe. « Et puis, Kyrie réussit des choses incroyables au layup. Il passe son joueur en un-contre-un, puis dépasse le joueur venu en aide avec un autre move et enfin le grand avec un tir en cloche. Il lit super bien la défense et il met des effets incroyables, des deux mains. Il faisait déjà ça [à Cleveland] mais maintenant, ça se voit davantage sans LeBron. »

En son absence malheureuse, c’est Jayson Tatum qui a pris le relais au poste d’ailier. Et le rookie se débrouille plutôt bien avec 14 points (50% aux tirs et à 3 points) et 6 rebonds en 30 minutes de moyenne.

« Il est chaud comme la braise au shoot ! Franchement, je suis plus surpris quand il rate en ce moment ! Il est très bon mais il va devoir tenir le rythme, c’est le plus dur pour un rookie. Mais son jeu est déjà bien poli et il n’a pas de vrai point faible. Au poste, en sortie d’écran, sur le pick & roll, la coupe, à la finition, en un-contre-un… Non, il est impressionnant. »

« Quand il rentre ses tirs de loin, il est quasi inarrêtable »

Tout aussi impressionnant, Jaylen Brown (15 points, 6 rebonds en 31 minutes) confirme les éclairs entrevus durant sa saison rookie. Passé de 7 à 15 points, il profite également à plein de ses nouvelles responsabilités.

« Je ne m’étais pas rendu compte à quel point il était bon aux tirs », avoue Gordon Hayward. « J’avais vu ses énormes dunks déjà, donc je connaissais ses qualités athlétiques. Mais dès le début de saison, dans le coin notamment, il était automatique. Quand il rentre ses tirs de loin, il est quasi inarrêtable. »

Pendant que sa rééducation se poursuit à petit rythme, Gordon Hayward continue de développer sa culture basket au contact de Brad Stevens, son ancien coach à Butler et sans nul doute une des grandes raisons de son arrivée à Boston cet été.

« Ça a toujours été comme ça dans la carrière de Brad. Il a pris des situations où on disait que ça ne marcherait pour telle ou telle raison. Et lui trouvait un moyen que ça marche ! Il est passé maître pour placer ses joueurs dans les meilleures dispositions. Ça parait simple mais si un gars n’est pas bon en sortie d’écran, et bien il ne le fera pas. À l’inverse, si un gars est bon dans les coupes vers le cercle, alors il mettra en place des systèmes pour des coupes. »