Portés par un trio Lillard-McCollum-Nurkic hyper efficace (89 points à eux trois !), les Blazers s’imposent sur le parquet des Nets de Brooklyn (127-125) après avoir été menés pendant une très grande partie de la rencontre. Les joueurs de Kenny Atkinson, dans le dur depuis le début du mois de novembre, enregistrent une septième défaite en dix rencontres.
Lillard-Mc Collum sur courant alternatif
Début de match tout en douceur en ce début d’après-midi new yorkais, et ce sont les Nets qui prennent la main (11-6), par l’activité de leur couteau-suisse Rondae Hollis-Jefferson. Bien épaulés par l’ancien Blazer Allen Crabbe, les locaux montent en régime et annihilent le duo McCollum-Lillard, peu en réussite lors des premières minutes. Kenny Atkinson décide alors de faire entrer son rookie Jarrett Allen, qui pèse sur le jeu dès ses premiers pas sur le terrain. En défense, et en ramassant des miettes en attaque, l’ancien de Texas aide les siens à creuser l’écart (31-19). Après un quart-temps à 60% de réussite aux tirs, les Nets concluent avec une avance logique (32-23).
Terry Stotts essaie de changer de formule dès le début du second quart, et les Blazers serrent la vis en défense. Trevor Booker a beau bousculer le plus longiligne Ed Davis, les Nets font du surplace (34-29). Voyant que les Nets ne réagissent pas, Kenny Atkinson demande un premier temps-mort pour rameuter ses troupes. Les Newyorkais poussent de nouveau en attaque et reprennent le momentum, creusant un nouveau matelas (44-35).
Les Blazers, qui jouent sur courant alternatif, rendent fou leur coach, pour qui le message ne passe pas pour l’instant en ce lendemain de Thanksgiving. Mais Nurkic reprend son poste et les Blazers, avec le réveil de son duo d’arrièrse, réagissent instantanément, revenant à une unité à trois minutes de la pause (46-45). Malgré cela, les Nets gardent une légère avance avant de rejoindre les vestiaires (53-51).
Nurkic en mode Bosnian Beast !
L’énergie affichée par les joueurs de l’Oregon est toute autre en ce début de seconde période, serrant leur défense et comptant sur un Damian Lillard qui décide de passer la vitesse supérieure pour reprendre l’avantage (65-64). Le pivot bosnien aide beaucoup par sa puissance physique, mais les Nets ne lâchent rien et reste au contact (70-69). Lillard décide d’accélérer le jeu et Nurkic fait beaucoup de mal aux Nets qui ne savent pas comment défendre sur lui. Brooklyn contourne le problème en répondant par des tirs longue distance, par Spencer Dinwiddie par exemple, et ils repassent devant (80-78). Auteur de 15 points durant cette période, le numéro 0 des Blazers leur répond et couronne son superbe quart-temps en égalisant au buzzer (92-92).
Pour les joueurs de Kenny Atkinson, la formule est simple : la défense c’est l’attaque ! Même si l’équipe a pris 41 points lors des douze minutes précédentes, la recette maison est plus que jamais à l’ordre du jour dès le début du quatrième quart. Des tirs longue distance et les locaux prennent une légère tête (112-109). Caris LeVert, un peu dans le dur lors des derniers matches, gêne par son envergure et aide en attaque, par son intelligence dans ses déplacements à l’entrée du money time (118-113).
Les Nets semblent avoir pris la main sur le match, mais ils multiplient les erreurs, ce qui profite à Damian Lillard et aux siens qui reprennent la tête à une minute du terme (123-121). Malgré une fin de match folle, les Blazers réalisent le hold up parfait et s’impose à Brooklyn après un ultime shoot manqué de Dinwiddie (127-125).