« On va sans doute, enfin peut-être, le mettre dans le cinq dans le quatrième quart-temps. »
Interrogé sur le rôle à venir de Carmelo Anthony au Thunder, Billy Donovan a répondu par une boutade. Non, Carmelo Anthony ne sera pas 6e homme, et avec Paul George et Andre Roberson déjà présents aux postes 2 et 3, il était logique que Carmelo Anthony (qui rigole encore à l’idée de devenir 6e homme…) démarre les matches en tant qu’ailier fort. Sa suggestion d’il y a quelques jours a été confirmée par son coach, selon qui Melo sera bien poste 4 à plein temps.
Pour l’ancien Knick, aucun souci avec ce repositionnement. Par le passé, que ce soit à New York, Denver ou même dans un contexte FIBA, il a souvent évolué à ce poste.
« J’ai joué 4 pendant presque toute ma carrière », résume-t-il. « Même à Denver, nous étions dans l’une de ces équipes avec George Karl où on démarrait une sorte de « small ball » avec moi en 4. C’est en quelque sorte nous qui l’avons démarré et la ligue n’était pas prête à ça à l’époque. La ligue appartenait aux grands, les ailiers forts et les pivots. »
Le rôle essentiel de Steven Adams
Difficile de savoir aujourd’hui à qui donner la paternité du « small ball ». Une chose est sûre, selon Melo et beaucoup d’autres, les postes n’ont désormais plus grande importance.
« Tu as deux arrières qui jouent pivot maintenant », caricature Carmelo Anthony, « des joueurs de 1m95 en pivot. Alors ça n’a vraiment pas d’importance de savoir qui joue à telle ou telle position du moment que tu connais le système offensif et que tu l’exécutes. »
Quid de l’aspect défensif alors, où le décuple All-Star est réputé pour son laxisme ? C’est ici que son partenaire de raquette Steven Adams aura sans doute un rôle clé à jouer.
« Jouer à ses côtés, de quelqu’un qui peut monter sur le pick, switcher, défendre sur plusieurs positions, c’est appréciable. J’ai toujours voulu jouer avec quelqu’un comme lui. »
Des profils qu’il a déjà connus par le passé, aux Knicks avec Tyson Chandler et aux Nuggets avec Marcus Camby.