De la même façon qu’un Hassan Whiteside, qui a explosé depuis à Miami, Eric Moreland (25 ans) est passé par Sacramento sans avoir une réelle opportunité de se montrer.
En deux saisons entre 2014 et 2016, il n’a disputé que 11 matches et 50 minutes (pour Whiteside, c’était 19 rencontres, 111 minutes), et sa signature à Detroit sonne comme une chance à saisir.
Déjà intéressés par son profil, les Pistons ont été définitivement conquis par ses performances en Summer League où il a compilé 12.5 points, 8.5 rebonds et 4 contres de moyenne dans les deux premiers matches.
« Avant la Summer League, on lui offert un de nos two-way contracts, ce qui est déjà pas mal puisque l’argent est garanti », expliquait Stan Van Gundy il y a quelques semaines. « Il était heureux mais il voulait vraiment intégrer l’effectif pour la saison. En Summer League, il a joué avec confiance et quand on a vu ses deux matches, on a décidé de lui offrir un contrat. »
Le pivot a donc signé un contrat de 3 saisons, avec une première saison partiellement garantie. Il sera le troisième pivot de l’équipe après Andre Drummond et Boban Marjanovic. Pas facile de se faire une place entre ses deux géants, mais il prend la place d’Aron Baynes et peut espérer récupérer du temps de jeu.
Pour obtenir des minutes, il aura pour lui ses qualités athlétiques, sa défense (12.5 rebonds et 2.5 contres de moyenne en G-League la saison passée) et une confiance assumée de la part des Pistons.
En effet, à Orlando, pendant la Summer League, Jeff Bower, le GM de la franchise, était venu après chaque entraînement pour shooter des lancers-francs avec sa nouvelle recrue. Une attention qui a fait son effet.
« Vous avez le GM qui vient shooter avec vous », raconte Moreland. « Ça n’arrive pas tous les jours, j’ai connu plusieurs équipes et même si elles sont attentionnées, elles ne viennent pas shooter des lancers-francs avec vous et essaient de vous aider. Ça veut dire beaucoup. »