L’accrochage LeBron-Durant, symbole d’un Game 4 électrique

Avant le Game 3, les Warriors savaient qu’ils devaient tenir dans les premières minutes du match pour avoir une chance de gagner à Cleveland. Ils avaient d’ailleurs répondu présent en remportant le premier quart temps 39-32, avant de remporter le match.

Cette nuit, avec le titre et l’histoire qui leur tendaient les bras, ils n’ont jamais été capables de rééditer la même entame de match. Submergés par l’intensité, l’envie, et le désespoir des Cavs, ils ont encaissé 49 points, soit le plus grand total de point sur un quart temps dans l’histoire des finales.

« Ils nous ont bombardés et nous n’avions aucune réponse. » concède Klay Thompson. « Ils ont presque marqué 50 points en premier quart-temps. C’est scandaleux. On n’a pas le droit de débuter comme ça. »

Sept fautes techniques !

Outre une adresse insolente, les Cavs ont fait la différence dès le début de match grâce à leur agressivité. Pour Steve Kerr, les Warriors n’ont jamais su répondre à la force avec laquelle leurs adversaires sont entré dans la rencontre.

« Je pense que la différence s’est faite sur leur physique : on n’a jamais su répliquer dans ce secteur » confesse le technicien. « C’était juste un match incroyablement physique et ça sautait aux yeux dès les premiers instants. Les arbitres ont sifflé beaucoup de fautes tôt dans le match, il y avait beaucoup de contact, ça a même un peu dégénéré, en particulier dans le troisième quart-temps. »

Avec sept fautes techniques, dont cinq dans le troisième quart-temps, les arbitres ont essayé tant que bien mal de garder le contrôle du match.

« Nous avons essayé de leur demander de mieux contrôler le match parce que ça partait dans tous les sens, » expliquait Shaun Livingston après la rencontre.

Mais de l’échange entre LeBron James et Kevin Durant, à l’altercation entre Zaza Pachulia et Iman Shumpert, en passant par l’exclusion avortée de Draymond Green, les deux équipes ont joué avec beaucoup d’émotions dans un contexte ultra tendu.

Pour Kevin Durant, tout ça fait partie du jeu.

« Vous pouvez enlever les grosses fautes en sifflant des fautes flagrantes, vous pouvez enlever plein d’autres choses mais vous ne pourrez jamais effacer les émotions que vous ressentez sur le terrain, » décrit-il. « Ça fait partie du jeu. Le trash talk fait partie du jeu depuis toujours. Il n’y a rien de méchant. Avec LeBron, on a juste échangé des mots mais c’est ce qui rend tout ça vivant ! »

Au départ, une faute de Kevin Love qui touche la tête de Durant sur sa tentative de contre. La star des Warriors va se plaindre auprès des arbitres. Les deux bancs s’en mêlent, et Durant a quelques mots avec Tyronn Lue. C’est là que LeBron intervient pour rappeler à son pote qu’on ne parle pas comme ça à son coach…

Propos recueillis à Cleveland

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