Membre du Showtime des Lakers, avec lequel il a remporté trois titres de champion NBA (1985, 1987 et 1988), Byron Scott était le coéquipier de Kobe Bryant à ses débuts… avant de devenir son coach lors de ses deux dernières saisons.
Dans un livre, intitulé « Slam-Dunk Success: Leading from Every Position on Life’s Court », l’entraîneur revient sur ses grands moments avec l’équipe de Los Angeles, mais également les mauvais. Coach des Lakers entre 2014 et 2016, il est aujourd’hui à la tête des deux pires bilans de la franchise, et il s’est fait virer pour permettre à Luke Walton de prendre sa place. Il estime d’ailleurs que les anciens dirigeants, Mitch Kupchak et Jim Buss, « lui ont menti et l’ont trahi ».
« Si je lui demandais de faire certaines choses, Kobe le faisait par respect pour moi », explique Byron Scott, mentor du Black Mamba lors de son arrivée en NBA. « En gros, ils me voulaient juste pour traverser ces deux saisons, et que Kobe ne s’en prenne pas à eux. J’étais celui qui pouvait le faire. Ils me connaissent. Je ne recule pas et je ne suis intimidé par personne ».
Byron Scott pense ainsi que les Lakers l’ont simplement utilisé pour gérer la fin de carrière de Kobe Bryant, avec un effectif pas du tout compétitif, sans que le « Black Mamba » ne fasse d’étincelles. De quoi leur permettre de récupérer des choix de Draft élevés tout en offrant une tournée d’adieux sans controverses à l’arrière.
« Si c’était à refaire, je ne changerais rien, surtout pas mon approche », assure pourtant Byron Scott. « Je referais exactement la même chose [avec D’Angelo Russell et Julius Randle]. J’ai toujours le sentiment qu’on leur a donné le boulot. Je n’ai pas de souci avec le fait que les jeunes joueurs grandissent, apprennent et se développent en étant titulaires. Ce que je n’aime pas, c’est quand ils s’en fichent et qu’on n’est pas exigeant avec eux. Même quand ils ne sont pas prêts à bosser ».
S’il se dit « fan » de Julius Randle, l’ex-coach des Lakers n’est toujours pas convaincu par D’Angelo Russell. Et d’après ce qu’on lui raconte, l’éthique de travail du meneur ne s’est pas améliorée avec l’arrivée de Luke Walton.