Pour confirmer sa magnifique saison et ses playoffs aboutis, John Wall a inscrit le plus grand shoot de sa carrière dans le Game 6 face aux Celtics. Un tir à 3-pts sur la tête d’Avery Bradley qui n’était pas dessiné comme ça par le coach des Wizards, mais le talent du meneur de Washington a fait la différence.
« La dernière action, je devais être dans le corner et Bradley Beal devait être ouvert », raconte le meneur à ESPN. « Il n’a pas eu l’opportunité de se libérer et je ne voulais pas qu’on soit sanctionné d’une violation des cinq secondes. J’ai pris la balle, j’ai regardé le défenseur dans les yeux et pris mon shoot. Il est rentré. »
Difficile pour Avery Bradley de mieux défendre sur cette action. Le Celtic a reculé pour éviter une éventuelle pénétration de John Wall, mais il a gardé la distance pour contester le shoot. En vain.
« Avery avait ses talons sur la ligne à 3-pts », observe Jae Crowder. « Il était quelques centimètres derrière la ligne à 3-pts. On a bien défendu mais il a mis dedans. Il faut lui tirer notre chapeau. On voulait bien défendre, on l’a fait, après il faut faire avec le résultat. »
Comme Michael Jordan ou Kobe Bryant avant lui, John Wall a passé les secondes qui ont suivi le buzzer final sur la table de marque pour communier avec son public.
« C’est une question d’amour, j’aime cette ville, mes coéquipiers. On s’est battu. On n’a jamais abandonné, même si beaucoup ont douté de nous après le 2-0, beaucoup doutaient qu’on pouvait gagner à la maison. Les deux dernières années, on a perdu un Game 6 à domicile. Je voulais que la ville sache bien l’amour que j’ai pour elle. »