Au Jazz, Joe Johnson a retrouvé l’enthousiasme d’un rookie

Alors qu’il va fêter ses 36 ans cet été, Joe Johnson a réalisé une belle première saison avec le Jazz. On se souviendra surtout de son premier tour contre les Clippers.

L’arrière All-Star a brillé avec 15.7 points de moyenne et des paniers décisifs dans le money-time, justifiant pleinement son salaire avec les deux qualités que le Jazz attendait de lui : de l’expérience et des tirs importants.

Malheureusement, l’aventure s’est rapidement terminée après quatre matches face à l’armada des Warriors.

« Il faut donner du crédit aux Warriors, c’est une grande équipe », estime Joe Johnson devant la presse, pour la dernière conférence de la saison. « Après, sans chercher d’excuse, il y a aussi la fatigue. Disputer 7 matches contre les Clippers, c’était dur, physiquement et mentalement. En face, c’était la meilleure équipe de la ligue, et elle était reposée. De plus, en défense, ils changent constamment sur les pick-and-roll et on n’obtient pas les mêmes shoots que contre les Clippers. »

Le Jazz est donc encore loin des Warriors, mais ce n’était pas l’objectif du début de saison. Clairement, il a réussi sa saison. Ainsi, Joe Johnson ne peut que se réjouir de son choix, et il ne veut pas entendre parler de retraite.

« C’est le talent de cette équipe qui m’a fait venir ici. Un très bon mélange de jeunes talents et de vétérans. Je ne savais pas à quoi m’attendre au début mais dès le début de saison, sans Gordon Hayward, on a été bon. De plus, Utah est une superbe ville, et j’ai encore une boule au ventre avant de jouer. Même avant de m’entraîner. »

Avec 51 victoires, une 5e place à l’Ouest et un premier tour remporté dans un Game 7 à l’extérieur, la campagne est réussie.

« On est allé au second tour des playoffs alors qu’on n’a qu’une seule saison ensemble. À l’Ouest, c’est dur, pourtant on a remporté 51 matches. Et on a eu du mal, vraiment, à avoir notre effectif complet. En playoffs, on ne l’a eu qu’une ou deux fois. »

Si les dirigeants arrivent à conserver les Gordon Hayward, George Hill, Shelvin Mack, Joe Ingles, et prolonger Derrick Favors et Boris Diaw, tout en ajoutant peut-être d’excellentes pioches, comme Joe Johnson en fut une la saison passée, alors l’expérience accumulée et une meilleure santé pour ce groupe pourraient installer Utah dans le Top 4 de l’Ouest la saison prochaine. Voire mieux…