Fin décembre, J.R. Smith se blessait au poignet et apprenait très vite qu’il devrait passer sur le billard. Deux semaines plus tard, sa fille Dakota naissait avec cinq mois d’avance. Elle pesait 500 grammes.
« Elle n’était pas plus grosse qu’un téléphone », rappelait le shooteur des Cavs mercredi à quelques médias. Depuis, la prématurée n’a plus quitté l’hôpital mais pèse désormais 3 kilos et boit quelques gouttes d’eau toute seule à la bouteille. Pour J.R. Smith, transparent dans les deux premiers matches face aux Pacers (9 pts cumulés), le plus dur est peut-être derrière lui. Il l’espère. Car comme il l’a confié, il n’arrive pas à séparer les parquets de sa vie personnelle.
« Pour moi, travail et vie privée sont liés car si je vis cette vie là aujourd’hui, que je suis capable d’avoir une telle famille et de subvenir à ses besoins, c’est parce que j’ai ce statut de basketteur professionnel. Dakota et ma famille passent avant tout et je ne vais pas me plaindre, elle fait de gros progrès. Les docteurs disent qu’elle a passé le stade critique, on espère maintenant qu’elle pourra rentrer rapidement à la maison avec nous ».
Après 108 jours de vie sous assistance médicale, la fille de l’ancienne tête brulée des Nuggets et des Knicks continue de monopoliser l’attention d’un joueur qui doit arriver à rester concentré sur son jeu. Absent pendant deux mois et demi pendant l’hiver, il a pu passer un maximum de temps aux côtés de sa femme et sa fille, laissant ses coéquipiers batailler sans lui. De toute façon, il aurait demandé à quitter le groupe s’il avait été opérationnel, « parce que la famille doit toujours passer avant tout. Ce n’est pas manquer de respect à mes coéquipiers et la franchise que de dire que je n’aurais pas pu jouer pendant cette période. »
Incertain pour le Game 3 en raison d’une blessure à la cuisse gauche, J.R. Smith sait aussi que le back-to-back sera très compliqué à décrocher s’il ne retrouve pas son niveau de la saison passée.