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Son enfance, ses débuts au basket, son arrivée en NBA… Kevin Garnett se raconte en longueur

À l’occasion du All Star Weekend de La Nouvelle-Orléans, la NBA a révélé une longue et passionnante interview entre deux Kevin qui se connaissent très bien : McHale et Garnett. Les deux anciens du Minnesota ont eu carte blanche pour évoquer l’incroyable carrière de KG. 

L’enfance en Caroline du Sud

Et le chemin parsemé d’embûches du « Big Ticket » débute en Caroline du Sud, là où il a grandi avec sa maman et ses deux soeurs. Le jeune Garnett a rapidement été mis au parfum de la vie… Au turbin dès l’âge de 13 ans !

« J’ai commencé à bosser quand j’avais 13 ans. Il y avait ce bar à Taylor, en Caroline du Sud, qui était inspiré du show Cheers. Mon beau-père à l’époque y travaillait et il m’avait fait rentrer. Je travaillais le soir, entre 19h et 2h du matin. J’ai commencé comme ça, dans la restauration, en débarrassant des tables, en faisant la vaisselle, et en m’occupant du grill. J’ai monté les échelons ensuite. Mais oui, j’ai commencé à 13 ans dans ce bar-restaurant en Caroline du Sud [rires]. »

Et puis, le basket est rentré dans sa vie un peu plus tard, au gré d’un déménagement bien senti par Maman Garnett.

« J’ai commencé le basket quand j’ai déménagé. J’habitais dans un quartier pas forcément très bien fréquenté qui s’appelait Pleasant Valley. Il s’agissait de trois rues avec des maisons, et il y avait des gamins partout, des petits garçons partout ! Et tout le monde jouait au foot. On était à côté d’un lycée, Hugues, à qui je passe le bonjour [rires]. Et tous les gars se retrouvaient sur le terrain de foot derrière. Et ça se bastonnait, il fallait choisir son camp. Ma mère nous a fait déménager et j’ai découvert un autre monde. Les gars étaient « des beaux jeunes hommes », ils avaient des polos, du Tommy Hilfiger. Je n’avais jamais vu ça avant ! Et ils jouaient au basket. C’est à partir de là que j’ai appris le jeu. »

Passé d’un quartier assez dur où le football était le symbole de la virilité à un autre plus sirupeux où le basket régnait en maître, Kevin Garnett s’est rapidement épanoui dans le second.

« C’était le coup de foudre pour moi. Mais j’ai mis du temps à bien comprendre ce qui se passait. Il y avait un gars, un blanc, sur le playground où on jouait : il était fan de Christian Laettner. Il faisait tout comme lui, tous ses tirs étaient avec la planche. Et il me battait tout le temps ! Il m’en a mis des fessées. Et c’est à cause de lui que j’ai progressé si vite. Mais dès que j’ai touché la balle orange, j’ai tout de suite compris qu’il n’y aurait plus de football ou de cross country. Car je n’étais pas mauvais en course de fond à l’époque. Au bout de mon quatrième jour au basket, je n’étais plus le gars à qui on ne passe pas la balle. »

Chicago et le passage à l’âge adulte

Grande tige sans les fondamentaux pour s’exprimer balle en mains, Kevin Garnett va apprendre très vite.

« À partir de là, j’ai aussi commencé à m’intéresser au jeu et aux joueurs. Je regardais Magic [Johnson], Kenny Anderson, et puis Malik Sealy sans trop savoir pourquoi. En fait, [Sealy] avait un teint de peau très foncé, il me ressemblait. Et puis il venait de St Johns. J’ai créé cette image presque inconsciemment et c’est ce qui m’a servi de motivation. »

Mais après une ultime bêtise du jeune Garnett, qui traînait avec des gars immatures selon ses propres aveux, sa mère lui impose un ultimatum : si tu veux faire quelque chose dans le basket, tu dois quitter la Caroline du Sud.

Et du jour au lendemain, voilà le jeune prodige envoyé à Chicago, à la Farragut Academy. Un changement drastique de décor… et de responsabilité pour Kevin Garnett qui doit s’occuper d’une de ses petites soeurs venue avec lui dans la mégalopole de l’Illinois.

« Je n’ai pas dormi [lors de ma première nuit à Chicago]. J’ai prié. Je n’avais pas forcément peur de ce qui allait nous arriver. J’étais anxieux de commencer. Et s’il fallait me battre, je le ferai. (…) Et pour cause, le premier jour [à la Farragut Academy], je me suis battu. Mais c’était ma façon de ne pas me laisser faire. Et puis, par la suite, je me suis très bien entendu avec tout le monde. J’ai appris à éviter la violence, à ne pas m’énerver. Chicago m’a permis de devenir un homme. De gérer tout type de problèmes. (…) Et pour mon premier entretien NBA, avec Doug Collins, ça m’a servi. Il s’est mis en face de moi, à quelques centimètres de mon visage : « Peux-tu sentir mon haleine ? » Il voulait m’intimider. Moi, je pensais que c’était stupide de faire ça, même si je ne lui ai pas dit. Mais Chicago m’avait préparé à ça… »

Le grand saut vers la NBA

Phénoménal au lycée, Kevin Garnett semble se destiner à aller à la fac de Michigan. Mais il commence aussi à attirer les scouts NBA. D’où ce fameux workout à Chicago, à l’Université d’Illinois, sous les yeux des plus grands dirigeants de la Ligue : Elgin Baylor, Pat Riley, Kevin McHale, Donnie Walsh, Doug Collins…

« Je venais littéralement du lycée. J’ai pris un taxi et j’ai dormi 15-20 minutes dans le taxi. Dieu merci, il y avait des bouchons et j’ai pu me reposer un peu. Michael Jordan s’entraînait dans cette salle. Mais c’était l’année où il a pris sa retraite. Je suis arrivé à la salle un tout petit peu en retard. J’ai dû me réveiller, mettre mes chaussures. Je ne me suis même pas étiré ou quoi que ce soit. Je ne savais pas trop ce qui m’attendait mais je n’étais pas nerveux. J’étais surexcité. Et puis, j’ai vu qu’il y avait Pat Riley, Kevin McHale, un autre gars que j’ai déjà vu mais dont j’ai oublié le nom… C’est à ce moment-là que je me suis dit que c’était du sérieux ! Moi, je me concentrais sur mes amis qui étaient venus me soutenir, et qui étaient assis derrière vous [les scouts et dirigeants NBA, ndlr]. »

De fait, Isiah Thomas (natif de Chicago) était également présent à cet entraînement et a raconté récemment qu’il plaçait aussi ses pions pour récupérer Kevin Garnett.

Finalement drafté par les Wolves en 5e choix, KG a ensuite ébloui la ligue pendant quasiment deux décennies avec son jeu devenu l’archétype de l’ailier moderne. Un modèle repris à leur tour par Kristaps Porzingis ou Karl-Anthony Towns.

« Jamal Mashburn et Grant Hill étaient à l’époque des arrières dans un corps d’ailier. Des joueurs polyvalents. Et le début de quelque chose de plus grand. Et je voulais en faire partie. Je voulais être multi-dimensionnel également. Pas simplement un joueur unidimensionnel. »

Avec 18 points, 10 rebonds, 4 passes, et plus d’un contre et une interception de moyenne sur quasiment 1 500 matchs de saison régulière en carrière, Kevin Garnett a réussi son pari. Il a été bien plus qu’un joueur unidimensionnel !

L’intégralité de l’interview :

https://www.youtube.com/watch?v=5egMASKRCoE

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