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Interview Rick Carlisle : « On a eu le calendrier le plus dur sur les 15 premiers matchs »

rick-carlisleDéfaits à Denver lundi, les Mavs sont donc retombés à zéro après une belle série de quatre victoires d’affilée conclue par un succès sur le fil à Portland. Avant de rejouer les Blazers ce soir, mais cette fois-ci sur leur terrain, les hommes de Rick Carlisle auront certainement envie de reprendre leur marche en avant.

De passage à Portland, BasketUSA a recueilli les réflexions majeurs de coach Carlisle, notamment impressionné par les performances de sa traction arrière de fortune : Yogi Ferrell et Seth Curry.

« On ne peut pas se permettre de se relâcher »

Rick, vous comptez encore beaucoup de blessés dans votre équipe, comme depuis le début de saison, mais vous arrivez à enchaîner les victoires depuis le mois de janvier. Quelle est l’importance de Seth Curry dans votre redressement ?

« Il a été solide, très constant pour nous. On le fait jouer sur les deux postes arrières car on pense qu’il en est capable. Jusqu’à présent, il évoluait surtout sans le ballon mais il s’habitue bien à notre vision des choses pour le meneur de jeu. Il est un atout pour nous. Avec Deron [Williams] blessé, [JJ] Barea blessé, et maintenant [Devin] Harris blessé, il va être encore plus responsabilisé dans la gestion du jeu. »

Vous avez récemment déclaré que, malgré les résultats, c’était un des meilleurs groupes que vous ayez dirigé, pouvez-vous préciser davantage ?

« Ce sont de vrais bons gars. On a eu un début de saison très compliqué. Je pense qu’on avait le calendrier le plus dur de la ligue sur les quinze premiers matchs. Ils ont continué à bosser, ils sont restés unis, ils ne se sont pas laissés décourager par des blessures importantes. Quand on a un groupe capable d’approcher cette adversité de la sorte, on peut faire de grandes choses quand on sera en bonne santé. Parce que ça crée une envie. J’aime les gars qu’on a dans l’équipe. Il reste encore beaucoup de temps [dans la saison]. »

Avez-vous justement le temps d’apprécier véritablement votre relation, et la progression, de vos joueurs quand il faut impérativement remporter des matchs ?

« C’est toujours un marathon jusqu’à la fin de saison. Pour moi, il s’agit chaque saison de travailler avec les gars pour que chacun d’entre eux s’améliore. J’ai commencé le coaching parce que j’avais eu des gens extraordinaires qui m’ont aidé à devenir le meilleur joueur possible en mon temps. En général, on joue au basket pendant deux décennies, entre l’université et la carrière professionnelle. Et pendant ce temps, on apprend des techniques, des ficelles du métier. On accumule ce savoir-faire qu’on a utilisé pour s’améliorer et on veut le partager. J’ai eu la chance que Bill Fitch m’offre ma chance [avec les Nets en 1989, ndlr] alors que je venais tout juste de me faire couper en tant que joueur. Ce qui est tout de même le coup de chance ultime ! Ce qu’on fait sur le terrain avec les joueurs pendant les entraînements est le plus important. Et c’est aussi le plus satisfaisant pour moi. »

Vous restez sur une bonne série [interview réalisée avant la défaite face à Denver, ndlr], mettez-vous encore plus l’accent sur ces matchs face à des concurrents directs pour la 8e place à l’Ouest, comme les Blazers ?

« On y a fait allusion. Mais, vous savez, nos gars savent ce qui se passent. Ils suivent, ils regardent les matchs. Ils connaissent le classement. Mais pour nous [le staff, ndlr], parler de ce genre de choses, ça nous sort un peu du processus qu’on a mis en place. Et on ne peut pas se le permettre ! On doit continuer à suivre nos valeurs : l’agressivité, l’efficacité, l’entraide. On sait bien où on en est. On mesure bien l’importance de chaque match. Et on est déjà content d’avoir pu rendre ces matchs un peu plus significatifs. »

« Ce qu’ont réalisé Curry et Ferrell, c’est tout bonnement incroyable ! »

Cette victoire au Moda Center doit donc vous satisfaire ?

« Ce n’est jamais facile de venir gagner dans une salle comme ça, si bruyante et hostile. Mais je l’ai dit aux gars : si on veut atteindre l’objectif qu’on s’est fixé, si on veut effectivement faire cette poussée [pour les playoffs], il faut qu’on soit aux taquets pendant ces matchs. Il faut qu’on accepte ces défis. Ce n’est pas facile mais c’est ce qu’on doit faire. »

Comme on en a pris l’habitude, les Mavs jouent très larges en attaque. Avec peu de fixation à l’intérieur…

« On essaie de jouer au maximum sur le flot et dans le rythme du match. Mais ça devient compliqué quand nos meneurs sont blessés. Sans Deron, sans Harris… Finney-Smith a beaucoup joué pour nous et je pense qu’il fait bien son boulot défensivement. Mais nos deux arrières [Ferrell et Curry, ndlr], ce qu’ils font au niveau du tir en ce moment, c’est tout bonnement incroyable ! Incroyable ! Mais ça fait déjà trois matchs qu’ils jouent comme ça. Et on va donc continuer à jouer comme ça. »

Face aux Blazers, Seth Curry et Yogi Ferrell ont effectivement été excellents, et jusque dans la fin de match. Comment expliquez-vous cette réussite de deux joueurs passés au travers des mailles du filet à plusieurs reprises ?

« J’en ai parlé à Seth à la mi-temps. Vous savez, c’est vraiment la première fois qu’il fait pleinement partie de la rotation. Et il est tombé dans les fautes tôt dans un match qui est sur la télé nationale. C’est un type d’adversité très particulier. C’est extrêmement frustrant. Mais je lui ai dit de rester dans son match mentalement. Quand viendra la deuxième mi-temps, tu auras à nouveau ta chance. Reste prêt car on aura besoin de ton scoring. Et il a réalisé une véritable démonstration de un-contre-un dans les quatre dernières minutes. Il a enchaîné 8 points rapides et c’est ça qui nous a fait gagner ! On peut parler du tir de Yogi ou d’autres actions mais sans ce enchainement de points, on aurait été dans les cordes. Grosse performance pour Seth, surtout considérant sa première mi-temps compliquée. Vraiment une belle prestation dans le sérieux et le professionnalisme. »

Vous avez perdu 4 ballons en tout et pour tout face aux Blazers, comment réussir à tenir ce rythme exceptionnel ?

« On doit absolument limiter nos ballons perdus. On a fait du bon boulot de ce côté-là. On a plusieurs gars capables de créer du jeu, et [Harrison] Barnes est en train d’en devenir un de plus. Nowitzki a l’expérience. Et nos gars savent jouer au basket. C’est une tendance qu’on doit continuer. On a bien assuré sur les balles perdues lors de nos dix derniers matchs, on doit continuer comme ça. »

Propos recueillis à Portland

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