Le match entre New York et Cleveland avait une résonance particulière après les rumeurs insistantes faisant état d’un échange avorté entre Carmelo Anthony et Kevin Love. Mais cette nuit, Melo portait bel et bien l’uniforme des Knicks, avec fierté et envie, malgré cette situation plus que délicate pour lui.
« Je prends toujours ça à la cool » tente-t-il de s’auto-persuader avant d’avouer que « c’est un vrai test. Il faut aller chercher très loin en soi pour dépasser ça au quotidien, trouver un moyen d’aller sur le parquet et de jouer à un haut niveau tous les soirs, de jouer dur, et de mener son équipe. Il faut aller chercher ça malgré tout ce qui se passe autour de moi. Ça teste ma volonté, ça me teste moi, en tant qu’être humain. Ça me rend plus fort au final. »
« Vous êtes ce que la dernière page du journal dit de vous »
Des propos qui mettent en perspective le comportement d’un joueur devenu indésirable, baladé dans tout le pays par les bruits de couloirs et qui tente de se concentrer sur son travail et son équipe comme il peut.
« Mon fils, ma famille, mes amis : ce sont les choses qui me permettent de rester positif, heureux » poursuit-il pour ESPN. « Et quand je suis à la salle, c’est tout pour le basket. Je regarde si il y a toujours des bonnes ondes avec mes coéquipiers, avec tout le monde. Ils sont toujours positifs sur ce que nous avons fait et ce que nous essayons de faire. Voilà la façon dont je gère tout ça. »
Preuve de sa volonté de bien faire, l’ailier se remet immédiatement en question quand il passe à côté d’un match comme ce fût le cas cette nuit avec ses 17 points à 6/21 aux tirs, prenant les huées du public pour argent comptant.
« Vous êtes ce que la dernière page du journal dit de vous. Les fans lisent ça, et y réagissent. Je dois aller à la salle, travailler mon tir, et il ne me siffleront plus. »
Cette semaine, le Hoopcast a fait le point sur la situation de Carmelo Anthony
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