Erik Spoelstra fier de la métamorphose de Dion Waiters

Un an que cela n’était plus arrivé ! Douze mois quasi jour pour jour après les honneurs du Player Of The Week décernés par la NBA pour Dwyane Wade, c’est Dion Waiters qui a été élu meilleur joueur de la semaine de la conférence Est. 

Vu la saison compliquée que vit la franchise après le départ de « Flash » et la mise à l’écart médicale de Chris Bosh, la récompense de l’ancien espoir ingérable des Cavs met du baume au coeur dans le vestiaire de Miami. Elle fait même un bien fou, alors que l’équipe reste sur huit succès de rang, dont deux face aux Rockets et aux Warriors.

« Rien n’aurait été possible sans mes coéquipiers car la ligue ne récompense pas un joueur qui perd des matches. Si on gagne c’est grâce à tout le monde. Tout le monde me fait confiance ici, les joueurs comme les coaches. Ils croient tous en moi », commente celui qui a conclu sa semaine avec 23.3 points à 49%.

Auteur du buzzer beater face à Golden State et d’un tir primé décisif deux jours plus face aux Nets, le 4e choix de la draft 2012 a été étincelant. Et surtout surprenant car après être devenu indésirable à Cleveland, l’arrière n’avait pas redoré sa réputation à OKC. Signé comme free agent pour 3 millions annuels en juillet dernier, Dion Waiters confirme que le Heat sait y faire pour tirer le meilleur de ses joueurs. Et pas seulement sur le plan athlétique.

« Nous voulons que nos joueurs progressent sur et en dehors du terrain, dans leur approche du jeu et de la vie. On les pousse à être plus ouverts, un peu plus spéciaux. Dion a bossé dur pour être plus efficace, plus décisif dans ses choix, ses tirs et ses pénétrations. Il est en train de devenir un joueur qui aide son équipe à gagner », se réjouit Erik Spoelstra.

Encore très irrégulier

Sur la saison, gâchée par des blessures, l’ex-idole de Syracuse tourne pour l’instant à 15.3 points à 40% au shoots. La mutation, voire métamorphose, si elle se confirme n’en est qu’à ses débuts et prendra du temps. Absent entre le 28 novembre et le 3 janvier, il avait à son retour enchaîné trois matches en dessous des 30% avant ses 17 points à 7/15 dans la victoire devant Houston, le 17 janvier. Miami n’a plus perdu depuis mais son arrière a quand même arrosé avec 14 sur 36 aux tirs sur les deux derniers matches, dont 1/9 à 7m23 devant Detroit en plus de 4 balles perdues. Le conseil de classe a tranché : en progrès mais peut encore mieux faire.

Pour rappel, les onze autres joueurs de l’histoire du Heat à avoir été élus meilleur joueur de la semaine sont : Rony Seikaly, Glen Rice, Chris Gatling, Tim Hardaway, Alonzo Mourning, Eddie Jones, Dwayne Wade, Lamar Odom, Shaquille O’Neal, Chris Bosh et LeBron James. Seuls Rony Seikaly et Lamar Odom n’ont pas été All-Star dans cette liste…

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.