Il y a quelques jours, Gregg Popovich était presque content que son ancien assistant Mike Budenholzer l’emporte enfin contre lui. La nuit dernière, Kenny Atkinson n’a pas eu la même chance, laissant la victoire à son ex-patron. Mais là encore, un grand respect mutuel transpirait des déclarations de chacun à l’issue de la rencontre, gagnée par Atlanta à Brooklyn.
« J’ai une pensée pour Kenny Atkinson ce soir » a ainsi tenu à souligné Mike Bundenholzer, cité par le Boston Herald. « Brooklyn essaye de construire quelque chose ici. Il compte tellement pour moi et je veux le meilleur pour lui, donc c’est un peu difficile. »
Un modèle pour Atkinson
Plus que la défaite, c’était surtout étrange pour les deux hommes de faire banc à part après trois années de coopération en Georgie. Kenny Atkinson, qui vit sa première saison comme coach principal, a tenu de son côté à remercier son mentor.
« C’est spécial. Les relations font tourner le monde » philosophe-t-il. « J’ai appris beaucoup de Bud, il me défiait toujours, il me poussait à être un meilleur entraîneur. »
Et ce ne sont pas les qualités de coaching qui ont fait la différence hier soir, mais bien le fossé qui sépare les deux effectifs en terme de talent et d’expérience, les Hawks ayant mené de la première à la dernière minute, sans jamais vraiment être inquiétés par les Nets, désormais bonnets d’âne de NBA.
« J’aurais aimé qu’on soit un peu plus compétitif » regrette le technicien new-yorkais. « Ils mettent la barre haute et on peut la regarder en nous disant qu’un jour on fera notre possible pour avoir un programme similaire, mais on a encore beaucoup de travail. »