Milwaukee prend (encore) le dessus sur les Bulls !

Ter repetita : pour la troisième fois de la saison, les Bucks se sont imposés contre les Bulls, 116-96 et si l’écart est encore une fois conséquent, la domination des hommes du Wisconsin s’est surtout dessinée dans l’ultime quart-temps. Malgré Jimmy Butler (26 pts, 7 rbds, 8 pds), Robin Lopez (12 pts, 10 rbds) ou de bons Doug McDermott et Nikola Mirotic en sortie de banc, Chicago ne dispose surtout pas de la même puissance de feu que Jason Kidd avec son équipe : au terme du match, les tentacules de Giannis Antetokounmpo (35 pts, 9 rbds, 7 pds, 7 cts) et Jabari Parker (27 pts à 10/15) commencent l’année comme ils avaient terminé la dernière, bien appuyés par le rookie Malcom Brogdon, auteur de son premier triple double en carrière : 15 pts, 11 rbds, 12 pds. Et surtout, la santé !

Chicago défait à l’énergie

Et si les Bulls sont restés longtemps dans le match, tout laissait à penser que les chances jouaient contre eux. Malgré un bon deuxième quart-temps face à la taille des Bucks, les Bulls devaient déjà s’incliner face à l’adresse de l’ailier grec, auteur d’un trois-points au buzzer pour rentrer aux vestiaires (51-49).

Plus qu’une domination au sens strict du terme, les Bulls ont sans doute perdu la bataille psychologique face à des joueurs dont les capacités athlétiques leur offrent la possibilité de faire de tout match un concours de dunks. Ce fut le cas avec Giannis Antetokounmpo mais aussi Jabari Parker, tout simplement inarrêtables ce soir. Et pourtant, les Bulls étaient encore en tête avant d’entamer l’ultime période (80-79) mais la révolte est encore venue du Grec, instigateur d’une série fatale à ses adversaires, en mal de réponse.

Malcom Brogdon également à la fête, Milwaukee pouvait célébrer cette nouvelle année comme il se doit alors que chez les Bulls, la soupe à l’oignon laisse place à celle à la grimace, d’autant que le feuilleton est loin d’être terminée avec Rajon Rondo, décidé à demander un échange si son avenir ne s’inscrit plus dans les plans de Fred Hoiberg.

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