Jouer juste dans le money time, le défi des Celtics

Le manqué de Al Horford contre les Rockets symbolise parfaitement la saison des Celtics : ils font le plus dur, mais n’arrivent pas à conclure.

L’attaque a été poussive dans le dernier quart-temps contre les Texans, alors que Boston est habituellement une formation qui termine fort les rencontres.

« Je suis plutôt satisfait de notre exécution offensive dans le dernier quart-temps depuis le début de saison », déclare Brad Stevens au Boston Herald. « 16 des 21 matches ont été décidés par moins de trois possessions. On se doit d’être bon dans ces instants, sinon, on ne gagnera pas. C’est pour cela que les possessions avant le money time sont essentielles. »

Contre Houston, Isaiah Thomas a notamment perdu deux ballons consécutifs, ce qui a porté James Harden et compagnie vers un 8-0. La seconde balle gâchée fut le résultat d’une mauvaise compréhension.

« C’est simplement un souci de communication. En tant que meneur, je dois être meilleur pour parler avec les gars », relate Thomas. « On doit être attentif. »

Les Celtics doivent assurer leurs passes et s’offrir de bonnes conditions de shoot. Ensuite, la défense adverse, les arbitres ou une certaine maladresse peuvent influencer le sort de la rencontre sans que cela ne soit du ressort de Brad Stevens et ses hommes. Mais il ne faut pas laisser ainsi des balles perdues aussi facilement décider du résultat.

« C’est rare de notre part, cela arrive, mais cela ne doit pas arriver », tranche Jae Crowder. « Rater des shoots oui, mais un problème de communication c’est très rare. »