On doute que le retour de Chris Bosh au Canada se fasse dans de bonnes conditions. Après s’être mis à dos une grande partie des fans des Raptors suite à ses petites provocations sur Twitter, le nouveau joueur du Heat en remet une couche à chaque interview.
Enfin au soleil, et en pleine lumière, Bosh est finalement heureux. Il n’hésite pas à le dire, quitte à égratigner son ancien club.
« J’ai sept ans a rattraper, » a-t-il ainsi expliqué. « Il semblait que rien ne puisse jamais marcher à Toronto. Et ce n’est pas une critique contre le club ou les dirigeants. C’était juste comme ça. Je déteste perdre probablement plus que n’importe qui dans le monde. Mais c’était juste mon destin jusqu’à présent. »
A en croire l’intérieur, lorsqu’on joue à Toronto, on semble donc destiné à perdre, peu importe les efforts et le talent. Un état de fait qui lui a ôté une grande partie de l’exposition médiatique qu’il pensait mériter.
« L’année dernière a été la plus grosse déception. Ça m’a appris que les stats ne veulent pas tout dire. J’étais à 24 points et 10,5 rebonds et je n’ai même pas été dans un All-NBA Team. J’étais complètement fou le jour de l’annonce. Ça m’a fait mal. »
Pas un mot par contre sur le dernier match de la saison où, blessé, il a vu son équipe ne pas se qualifier pour les playoffs. Peut-être que c’était moins douloureux.