Dans la famille Ball, il y a d’abord LaVar et Tina, deux anciens étudiants athlètes qui se sont rencontrés sur le campus de Cal State à Los Angeles. Et puis viennent les enfants : Lonzo (19 ans), le freshman d’UCLA qui fait tourner toutes les têtes. LiAngelo (18 ans) qui a scoré 72 points dans un match de lycée récemment. Et enfin, LaMelo (15 ans) qui vient de passer sophomore dans l’équipe de Chino Hills, l’équipe que la fratrie a menée à un bilan insensé de 35 victoires et 0 défaite avec un titre de l’état de Californie à la clé l’an passé.
Sur cette saison en question, sa dernière au lycée, Lonzo a tourné à 25.4 points, 12.9 passes décisives et 11.5 rebonds de moyenne ! Il a dans la foulée été sacré meilleur lycéen du pays (Naismith High School Player of the Year)… Ah, oui, et le coach n’était nul autre que LaVar Ball. Vous l’aurez compris, la balle orange tourne en boucle chez les Ball.
Et pour cause, quand on entend le papa énoncer quelques principes de base de sa philosophie de jeu, on comprend mieux comment ses trois fistons ont été formés…
« C’est mieux de prendre un tir à neuf mètres sans défenseur en s’appliquant sur la technique et sur la forme, plutôt qu’un tir juste derrière la ligne avec une main dans le visage », avance LaVar Ball pour The Ringer.
Les deux frangins déjà promis aux Bruins
En tout cas, le premier de cordée a déjà mis la barre très haut. Lonzo Ball (1m98, 86kg) a parfaitement passé le cap avec UCLA. Avec 15 points et 9 passes de moyenne, meilleure moyenne du pays, il a porté les Bruins vers un bilan immaculé de 9 victoires. La dernière face à Kentucky, et sur le terrain des Wildcats.
UCLA est tout simplement devenue une des meilleures attaques du pays (97 points) par match grâce à la vitesse, la percussion et la vista de son meneur virtuose. Chez les Bruins, ça rappelle forcément des bons souvenirs, à mi-chemin entre Baron Davis et Russell Westbrook. Car Ball peut aussi, comme ses illustres aînés, décrocher les lustres.
Il a déjà développé un tir à trois points assez fiable (43%). Tant et si bien qu’il prend même plus de tirs derrière l’arc (5) qu’à deux points (4). En gros, avec Lonzo Ball, c’est l’attaque jusqu’au bout ou le tir le plus loin. Pas de demi-mesure ! Il lui manque donc ce jeu à mi-distance, celui où excelle en l’occurrence DeMar DeRozan en ce moment.
Cela devrait sans aucun doute s’atténuer au fur et à mesure de la saison avec les Bruins. Mais ce qui est certain, c’est que vous n’avez pas fini d’entendre parler de la famille Ball. Les deux frangins ont déjà donné leur accord pour jouer à UCLA et suivre les traces du grand frère. Avant de se retrouver tous les trois en NBA ?
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