Dallas – San Antonio : en plein dans le Mills !

Décidément, les rencontres contre les Mavericks ne sont pas des références esthétiques pour les Spurs cette saison, malgré les deux succès.

Le déplacement à Dallas a été pénible pour les Spurs, privés de trois éléments majeurs : Tony Parker, Pau Gasol et Manu Ginobili. San Antonio a été dominé mais Kawhi Leonard s’est réveillé dans le money-time et surtout, Patty Mills a fait preuve d’une efficacité montreuse dans le dernier quart-temps (87-94).

50 % des points pour Barnes et Matthews

Avec un cinq majeur remanié et les présences de Nicolas Laprovittola et Dewayne Dedmon, les Spurs n’ont pourtant pas mis bien longtemps à entrer dans la partie. Ils ont profité de la faiblesse des Mavericks, qui se contentent surtout de tirer à 3-pts (17-21).

Harrison Barnes et Wesley Matthews maintiennent en vie leur équipe en inscrivant 50 % des points (43 sur 87) , incapable de prendre les commandes de la rencontre. Les Spurs, eux, sont loin d’être géniaux mais ils font le boulot. Un sursaut des Mavericks réduit l’écart en fin de première période (40-43).

Kawhi montre la cible, Mills tire

Gregg Popovich n’a probablement pas apprécié ce qu’il a vu en troisième quart-temps : son équipe s’est écroulée. Aphone offensivement, absente en défense, elle encaisse un 15-0 et perd la tête (66-61). Kawhi Leonard étant notamment dans une soirée sans, ce qui est rare chez lui.

Seulement, en grand champion, il se réveille dans le money-time. Il ne manque plus ses shoots de loin et il est parfaitement secondé par un Patty Mills exceptionnel d’efficacité avec 15 points dans le dernier quart-temps, 23 au final à 9/12 au shoot et 5/6 à 3-pts. Kawhi a mis l’équipe sur les bons rails, Mills a appuyé sur l’accélérateur.

Un 8-0 dont les Mavericks ne se remettront pas et ils s’inclinent dans une partie qu’ils pouvaient réellement gagner, s’ils avaient su gérer leur avance, et ne pas craquer (87-94).

C’est 11e victoire de suite pour les Spurs à l’extérieur et ils deviennent la 3e formation de l’histoire après les Warriors de 2015-2016 et les Knicks de 1969-1970 à démarrer une saison avec 11 succès de suite loin de leur base.

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