En l’absence d’Al Horford, les Celtics ont tremblé, mais ont su rester solidaires pour venir à bout d’une équipe du Heat aux deux visages (112-104). Vilains dans le premier acte, les coéquipiers de Goran Dragic (27 points, 17 passes) se sont transformés après la pause. Mais ils partaient de trop loin face aux Celtics et à leurs 17 points d’avance, apportés grâce à une force collective puis solidifiés par un Isaiah Thomas auteur de 21 points en seconde mi-temps.
Un match parfaitement lancé par l’énorme poster du jeune Rodney McGruger pour le Heat. Incertain, Goran Dragic tient bien sa place et montre la voie aux siens, qui se montrent parfois un peu naïfs en défense. Ils sont de suite sanctionnés par un Avery Bradley hyperactif. Miami est en souffrance derrière l’arc mais peut compter sur le retour de Wayne Ellington. L’ancien de Brooklyn revient après avoir manqué tout le début de saison. Son arrivée est plus que bienvenue, car le Heat fait la course derrière : 21-20 après 12 minutes.
En sortie de banc, Kelly Olynyk (8 points) fait beaucoup de bien à Boston. Contrairement à leurs adversaires, le Heat compose avec trop d’absents pour tenir le rythme des seconds couteaux : ils encaissent un +10 express. Comme prévu, chaque panier est un petit exploit pour la bande d’Erik Spoelstra, qui doit faire ce soir avec un sixième cinq majeur différent. Un peu de réussite, un Whiteside mis hors coup et un manque de maitrise adverse (11 turnovers, 0 sur 12 à trois points) : c’est la bonne recette des Celtics ce soir, ils mènent 48-31 à la pause.
0 sur 12 derrière l’arc pour le Heat
Clé de voûte de l’excellente défense de Boston jusqu’à présent, Avery Bradley fait également la leçon de l’autre côté du terrain. Mais Miami a décidé de sortir de sa léthargie offensive grâce un Dragic mort de faim, aidé par les trois premières banderilles, venues de Josh Richardson. Hassan Whiteside s’y met aussi et son équipe totalise en 10 minutes plus de points que sur la totalité de la première mi-temps (42 contre 31). Mais le robinet continue de couler en défense, face à un Isaiah Thomas qui n’a jamais perdu contre le Heat avec le maillot des Celtics : 83-73.
Malgré un Dragic transcendé, Miami part de loin après sa première mi-temps médiocre. Mais Boston coince un peu, et un Whiteside réveillé commence à montrer les muscles dans la raquette. Coutumier du fait, Marcus Smart pète les plombs et offre une occasion inespérée au Heat de jouer la gagne. Mais après du hack-a-Smart et une ribambelle de fautes techniques, Isaiah Thomas s’occupe froidement de tuer les espoirs de Miami.
Boston joue à se faire peur
Score final : 112-102. Malgré le coup de chaud de leurs adversaires dans le troisième quart-temps, c’est un match que les hommes de Brad Stevens ont bien maitrisé. Même dans la tempête, ils ont toujours su garder un matelas d’une grosse dizaine de points d’avance, grâce à un collectif efficace (6 joueurs à plus de 10 points).
Pas de miracle côté Heat, sans Winslow, Johnson et Waiters. Mais dans un American Airlines Center qui sonnait encore très creux, ils ont su montrer du caractère, notamment Dragic que sort le match de sa saison… Insuffisant pour ramener sa franchise.
Mercredi, ils iront à Denver affronter les Nuggets pour renouer avec le succès. Au TD Garden, Boston accueillera les Pistons le même jour.
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