Les Warriors digèrent mal les cookies chambreurs de LeBron James

L’an passé, Stephen Curry avait chambré les Cavaliers lorsque les Warriors, titrés quelques mois auparavant, s’étaient rendus à Cleveland, en saison régulière, expliquant qu’il espérait que « les vestiaires sentent encore le champagne ». La blague était d’ailleurs plutôt mal passée du côté de Cleveland.

« Je pense qu’ils n’ont pas apprécié ce qu’avait dit Steph », confirme Shaun Livingston. « Les gars l’ont vu et ils ont réagi à leur manière, mais ça leur a rajouté un surplus de motivation pour notre prochaine rencontre ».

Celle-ci aura lieu en Finales. Finalement vainqueurs, les Cavaliers peuvent rendre la monnaie de leur pièce aux Californiens. Pour Halloween, LeBron James n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler que Golden State avait gâché un avantage de 3-1, offrant également des cookies chambreurs à ses invités, en forme de tombes de Stephen Curry et Klay Thompson…

« Je ne comprends pas bien », a répliqué Klay Thompson sur le sujet, dans son style. « Je ne suis pas mort. Mais je m’en fous ».

En souriant, Stephen Curry a préféré ne pas faire de commentaires sur le sujet tandis que Draymond Green, déjà remonté à bloc après sa suspension et le titre perdu, a expliqué ne pas avoir besoin de plus de motivation.

Finalement, c’est Kevin Durant qui s’est le plus épanché sur cette rivalité à distance.

« Les blagues, ça ne veut rien dire pour moi. Je n’étais pas là l’an passé mais je sais que dans cette équipe, on ne veut pas voir ça. Personnellement, je vois juste ça comme des blagues parce qu’il faut jouer. Comme il y avait sûrement beaucoup de blagues sur Cleveland et LeBron pendant des années, il faut aller sur le terrain. Rien de tout ça ne compte une fois sur le terrain. Je comprends que certains puissent mal le prendre mais je comprends aussi d’où vient LeBron. Il a gagné un titre pour sa ville, d’une façon historique, et c’est quelque chose d’inoubliable. Il n’y pas de rancoeur. Je comprends les deux camps ».

Mais la rencontre de Noël risque d’être savoureuse…

« C’est comme ça », conclut Shaun Livingston. « Ça met juste de l’huile sur le feu. On ne va pas dire qu’on aime ça, c’est comme ça. Et ça fait partie du sport ».