Voilà maintenant trois ans qu’il est question de dernière chance pour Mike Beasley : comme les chats, l’ailier-fort a neuf vies, dont la plupart ont déjà été consommées. Mais à 27 ans, l’intérieur goûte de nouveau à une saveur qu’il n’avait plus connu depuis longue date : nouvellement arrivé à Milwaukee, il dispose enfin de la certitude de disputer l’intégralité de la saison en NBA.
« C’est la première fois en cinq ans que j’ai un contrat garanti. Stabilité est sans doute le terme qui compte. » dit-il au Journal Sentinel, avant d’évoquer ses dernières campagnes à Houston, non sans amertume. « Je jouais, mon jeu n’avait pas changé mais je n’étais pas payé pour mes efforts. Je portais un maillot en NBA mais je ne sais pas si j’étais véritablement en NBA. »
Déjà un cadre du vestiaire
« J’aime l’atmosphère et l’intensité avec laquelle on travaille. » confie t-il. « On est ici à la salle depuis sept heures du matin et l’un des meilleurs espoirs de la NBA (Jabari Parker) s’entraîne encore au tir. Cela me fait croire qu’il n’y a pas que les coachs qui veulent gagner, pas uniquement la ville non plus, mais aussi les joueurs. Personne ne peut dire aujourd’hui que cela va être une année spéciale, car elle n’a pas encore commencé, mais cela semble être le cas, c’est la première étape. On s’apprécie tous, on travaille dur et plus que tout, on prend chacun nos responsabilités. »
« Il nous aide, il communique, il a son mot à dire. Il comprend le jeu. » apprécie le coach des Bucks. « Son parcours l’a amené à différents endroits et je pense que c’est une belle histoire à partager avec nos joueurs plus jeunes, pour comprendre que l’on peut être dans cette ligue ou en dehors. Seul le travail vous y ramène. »