Après des minutes de flottement et une Argentine fluide offensivement et tranchante avec les pénétrations de Facundo Campazzo, l’entrée de Paul George a modifié la dynamique de la rencontre entre les Américains et les Argentins.
Sa défense a en effet été exemplaire. L’ailier des Pacers a été un poison, toujours présent sur les lignes de passes, ralentissant les transmissions, contrant par derrière des intérieurs…
« Paul a disputé son meilleur match », souligne Mike Krzyzewski au site de la NBA. « Il a été partout. »
Avec Kyle Lowry et Jimmy Butler, il a mené les remplaçants qui ont fait l’écart en second quart-temps.
« Je savais que je pouvais donner toute mon énergie et devenir une peste en défense », raconte le joueur. « J’ai fait du bon boulot pour protéger le cercle, couper les passes, dans les rotations. »
La voix de la défense chez Team USA, Tom Thibodeau, s’est félicitée de l’impact des remplaçants. Alors qu’il passe ses rencontres à gueuler – il n’y a pas d’autres mots – ses consignes du banc de touche.
« Quand ces joueurs sont entrés, le match a tourné. De la pression sur la balle à la défense sur les shoots, pour ensuite sécuriser la défense et s’ouvrir le terrain. Une fois le terrain ouvert, on peut marquer des paniers faciles. »