L’Espagne envoie un message : +50 face à la Lituanie !

Après trois matchs, dont deux conclus par une défaite, on attendait de voir l’Espagne dans une situation aussi périlleuse que face à la Lituanie. Elle n’a pas attendu pour montrer ses intentions et la sélection balte, l’une des plus solides de ce tournoi, en a fait les frais, souillée de tous côtés, dans l’incapacité de répondre à l’agressivité ibère.

Résultat : 109-59 en faveur des Espagnols, désormais relancés dans cette poule B.

L’Espagne ne laisse pas de place au doute

Dos au mur, l’Espagne montre son meilleur visage dès le début du match. Cela commence par la défense et aucun panier n’est inscrit lors des deux premières minutes. Sergio Llull lance la charge à trois-points, suivi de Pau Gasol à la même distance et Rudy Fernandez en transition.

L’Espagne inflige un 8-2 à la Lituanie et l’écart ne cesse d’enfler grâce à leur pression défensive et une adresse insolente. Même Ricky Rubio se fend d’un tir primé et voilà la Roja à 11 longueurs d’avance (15-4) après 5 minutes du jeu. Si Mantas Kalnietis fait tout pour limiter les dégâts, Pau Gasol prend ses responsabilités pour maintenir une avance de dix points.

La Lituanie est vraiment dans le dur, même face aux rotations ibères : Felipe Reyes fait une entrée tonitruante et son équipe termine avec 15 points d’avance, 26-11.

Après l’interlude, la Lituanie essaye de reprendre du rythme dans le sillage de Mindaugas Kuzminskas, entreprenant avec six points de suite. Encore une fois, c’est Pau Gasol qui freine les ardeurs baltes et si la recrue lituanienne des Knicks continue de se révolter, Nikola Mirotic et Ricky Rubio se montrent eux-aussi en verve offensive. En clair, la Lituanie fait ce qu’elle peut mais l’Espagne a toujours du répondant.

Devant cette impasse, les hommes de Kazlauskas cèdent du terrain et Nikola Mirotic inflige un dernier lay up avant la pause pour 19 points d’avance, 48-29.

La Lituanie sonnée face à la rage espagnole

La deuxième mi-temps commence sur les mêmes bases pour l’Espagne avec Pau Gasol, royal ce soir. Le pivot des Spurs est parfait à trois-points et comme il est aidé par Nikola Mirotic et Ricky Rubio, l’Espagne règne, guère inquiétée par les fulgurances de Mantas Kalnietis, le seul Lituanien incisif.

D’un trois-points, Rudy Fernandez passe l’écart à trente points à trois minutes de la fin (70-40) et si les Baltes essayent de faire bonne figure, il est clair que les dés sont jetés. Sergio Scariolo fait tourner, Juanca Navarro appuie sur un lay up juste avant le terme du quart-temps (84-45) et sans qu’on s’en aperçoive, le garbage time a déjà commencé depuis dix minutes.

Il se poursuit logiquement au cours du dernier quart-temps : dépassée, la Lituanie essaye de sauver les apparences mais la confiance est côté espagnol, et c’est une période en totale roue libre.

Malgré l’avance déjà acquise, les Espagnols tiennent à passer un message et consolider l’écart. Les défenses se libèrent et les Ibères se lâchent en percussion, avec un banc décidé à montrer son talent, notamment le jeune Willy Hernangomez.

Le match se termine sur un échange de trois-points entre Domantas Sabonis et Nikola Mirotic, l’Espagne a 50 points d’avance face à l’une des meilleures équipes de ces Jeux Olympiques et malgré deux défaites depuis le début du tournoi. Elle montre qu’il faut encore compter sur elle. Ce sont les champions d’Europe en titre.