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Tracy McGrady n’aime ni le choix de Kevin Durant ni les « superteams »

Apr 28, 2013; Los Angeles, CA, USA; San Antonio Spurs shooting guard Tracy McGrady (1) on the court against the Los Angeles Lakers in game four of the first round of the 2013 NBA playoffs at the Staples Center. Mandatory Credit: Richard Mackson-USA TODAY SportsComme la plupart des anciens joueurs, Tracy McGrady a un avis sur la décision de Kevin Durant de quitter Oklahoma City pour rejoindre Golden State.

L’ancien ailier s’est exprimé dans les colonnes de Complex, et il n’approuve pas le choix du MVP 2014.

« J’ai été déçu par ce choix. Non pas qu’il parte, puisqu’il est free agent donc il fait ce qu’il veut, mais plus dans le contexte. Mener 3-1 contre les champions en titre, qui ensuite reviennent et vous éliminent, je pense, qu’en tant que compétiteur, on devrait revenir avec son équipe et essayer de les détrôner. Je voulais qu’il reste à OKC. »

Surtout que pour l’ancien double meilleur marqueur de la ligue, Kevin Durant avait les armes à OKC pour remporter le titre.

« Il joue avec l’un des cinq meilleurs meneurs de la ligue, Russell Westbrook. OKC est un favori pour le titre. Ils l’ont montré. Ils ont simplement connu un énorme effondrement contre les Warriors en finale de conférence. »

Son arrivée a donc généré ce que les Américains nomment une « superteam » aux Warriors. Une tendance qui n’a pas les faveurs de T-Mac, qui regrette la ligue dans laquelle il évoluait au début des années 2000.

« C’est horrible. Et c’est faux de dire qu’ils essaient d’éviter cela car avec 93 millions de salary cap, on ne peut pas arrêter cette tendance puisque les équipes ont tellement d’argent. Quand je jouais, il y avait une superstar à Orlando, une à Boston avec Paul Pierce, une à Philadelphie avec Allen Iverson, une à Toronto avec Vince Carter, une à Milwaukee Ray Allen. La ligue était tellement compétitive. Ils essayaient tous de se botter les fesses entre eux. »

L’argument de T-Mac est recevable mais on pourra toujours lui répondre que cette tendance est dictée par l’envie de remporter des titres. Et une superstar seule ne l’a jamais fait. La preuve : Paul Pierce et Ray Allen ont dû se mettre ensemble pour gagner un titre que, ni lui, ni Allen Iverson ou Vince Carter n’ont remporté.

Et lorsqu’il a rejoint Orlando, c’était avec l’idée de jouer avec Grant Hill et Tim Duncan…

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