Rodney Hood, un autre espoir du Jazz au camp de Team USA

Après une deuxième saison NBA à 14 points et 3 rebonds, Rodney Hood a clairement franchi un cap. Une impression confirmée par l’invitation de USA Basketball pour intégrer la Select Team au le camp de Las Vegas, ouvert depuis hier. 

L’arrière du Jazz retrouve donc son ancien mentor à Duke, Mike Krzyzewski et découvre Gregg Popovich, le patron de la Select Team.

« J’ai toujours voulu faire partie de la sélection. Je suis vraiment très reconnaissant pour cette opportunité. » explique Hood au Deseret News. « Chaque joueur américain veut jouer avec USA sur le torse, au moins une fois. Et c’est la première étape. Ils m’ont dit de jouer et prendre du plaisir. C’est un peu comme une équipe d’entraînement donc on n’aura pas beaucoup de temps pour jouer. Je vais essayer de me mesurer aux autres et comprendre ce qui les rend si forts. »

Plus costaud et plus à l’aise

Du côté du Jazz, on salue évidemment la sélection du jeune arrière : après Gordon Hayward, la franchise d’Utah envoie à nouveau un de ses jeunes prodiges au camp de Team USA.

« Plus Rodney pourra jouer contre des joueurs de très haut niveau, plus il gagnera d’expérience. » salue Quin Snyder, son coach au Jazz. « En se mesurant à eux, que ce soit l’échec, la réussite et tout ce qu’il y a entre les deux, ça lui donnera une belle image du joueur qu’il est et du joueur qu’il peut devenir. Ça va lui donner confiance pour la suite en sachant qu’il a réussi à faire partie de cette élite. »

Pour le principal intéressé, ce nouvel été de travail lui permettra de développer davantage son jeu.

« Je suis beaucoup plus costaud qu’avant. Je n’ai pas vraiment changé mon tir mais j’ai ajusté pas mal de choses pour le rendre plus constant. J’ai progressé sur ma tenue de balle également, je suis beaucoup plus à l’aise maintenant. Je dois continuer à travailler mais je me sens beaucoup mieux globalement. »

Bientôt encadré par Joe Johnson, Alec Burks ou encore George Hill, Rodney Hood aura le champ libre la saison prochaine prouver que sa courbe de croissance n’en est qu’à ses débuts.