Absent lors des 43 premiers matches de la saison, Steve Kerr était contraint au repos pour faire face à des complications (maux de tête, nausées, vertiges…) dues à deux opérations au dos l’été dernier.
Revenu entraineur à plein temps après le brillant intérim de Luke Walton, l’ancien Bull a mené les Warriors vers le record de victoires sur une saison puis à une petite marche du doublé en finale. Pour autant, les soucis de santé du meilleur coach de l’année n’ont pas disparu, comme il le confiait début mai.
« J’aimerais dire que tout cela est derrière moi, mais ça ne l’est pas vraiment, » expliquait-il alors. « Je dois toujours faire avec la douleur, j’essaye toujours de trouver un moyen d’en sortir complètement. Je suis néanmoins confiant sur le fait que je me sentirai à terme comme avant, sans douleur et toujours heureux. Ça a été un combat incroyable, c’est dur de l’expliquer aux gens mais ce n’est pas très important. »
Deux mois plus tard, c’est au tour du General Manager Bob Myers de revenir sur l’état de santé de son coach et ami.
« Steve est malade » déclare sans détour le GM à ESPN. « Je ne crois pas que les gens imaginent ce qu’il a traversé, et ce qu’il continue à vivre. Si vous lui demandez s’il préfère gagner un deuxième titre ou retrouver la santé, il n’y aurait pas photo : il aimerait aller mieux. »
« Je ne pense pas qu’il puisse vivre une nouvelle saison comme ça »
Un discours pour le moins alarmant, qui pourrait justifier la nomination de Mike Brown à la place de Luke Walton parti plus au Sud chez les Lakers. L’ancien entraineur des Cavaliers a en effet les épaules pour assurer un potentiel intérim, comme Walton l’an passé, si Steve Kerr devait à nouveau être absent. Une hypothèse qui prend du sens avec les déclarations du GM des Warriors.
« Quand vous essayez de faire ce qu’il fait pour rester en bonne santé, c’est compliqué de répondre aux attentes du public et des médias » rappelle Bob Myers. « Je m’inquiète du stress qui va avec et tout ce dont on ne se rend pas compte. Le plan pour lui est de prendre tout le temps dont il a besoin pour régler ça, parce que je ne pense pas qu’il veuille vivre une autre saison comme celle-ci. Je ne pense pas qu’il le puisse. »