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Intersaison 2016 : gros plan sur le Orlando Magic

NBA: OCT 28 Wizards at MagicPour les « lottery team », la draft et la free agency, c’est l’opportunité de réfléchir à de nouvelles bases ou de poursuivre leur plan de reconstruction. Après les Sixers, les Lakers, les Nets, les Suns, les Wolves, les Pelicans, les Knicks, les Bucks, les Nuggets et les Kings, Basket USA continue son tour d’horizon avec le Magic.

LE BILAN

Scott Skiles recruté pour relancer la dynamique de l’équipe, Victor Oladipo, Evan Fournier et Elfrid Payton tous plus expérimentés, Nikola Vucevic et Aaron Gordon en bonne santé, Orlando préparait la saison 2015-16 avec l’ambition de revenir en playoffs pour la première fois depuis 2012.

Avec 11 victoires sur les 20 premiers matchs, l’équipe a rapidement montré de bonnes dispositions autour de la philosophie défensive prônée par leur nouveau coach (cinq victoires de suite avec 94 points ou moins encaissés entre le 25 novembre et le 3 décembre). Avec des changements de taille, comme le placement de Victor Oladipo en sortie de banc, Scott Skiles a fait des choix payants.

Mais après un bon début de mois décembre (8-4) et un bilan global prometteur (19-13), l’équilibre s’est inversé dès le 1er janvier avec quatre défaites de suite et sept en huit rencontres. Très vite, la perspective des playoffs s’est dissipée et même si l’espoir fut longtemps dans les esprits de cette jeunesse, la réalité l’a vite rattrapée : Evan Fournier a connu des soucis au poignet, Nikola Vucevic s’est aussi blessé et le groupe a fait preuve de trop d’inconstance.

Entre temps, la franchise a fait des arbitrages importants tels que l’envoi de Tobias Harris à Detroit contre Ersan Ilyasova et Brandon Jennings ou encore celui de Channing Frye à Cleveland contre un deuxième tour de draft. Néanmoins, ces changements n’ont pas permis d’améliorer les résultats de l’équipe sur le court terme.

ORLANDODans la plupart des secteurs du jeu, le Magic de l’ère Scott Skiles a pourtant progressé : 25e défense de la ligue l’an passé avec 105.2 pts concédés sur 100 possessions, l’équipe a grimpé à la 17e place cette saison avec un ratio de 104.6 points encaissés. Néanmoins, l’équipe autorisait encore un pourcentage important à ses adversaires, que ce soit au global ou à trois-points(46% et 35.9%, 20e). Aussi, et même si le contrôle du ballon fut plutôt solide (15e en balles perdues avec 15.1 par match), celui du rebond fut moins bon et globalement (17e sur rebond offensif, 21e sur le défensif) et leur repli fut trop laxiste : 13.2 points encaissés sur contre-attaques (18e) et 16 points en moyenne sur pertes de balle (14e).

En attaque, le Magic a plutôt bien shooté (12e au global avec 45.5% et 16e de loin avec 35%) et globalement, l’équipe a fait d’énormes progrès dans la construction du jeu (7e aux passes en moyenne ou en ratio sur 100 possessions) mais ce jeu mieux nourri a aussi freiné les velléités de jeu rapide (seulement 14e en possessions par match, 16e en points sur contre-attaque) alors même que ce groupe athlétique sait jouer à l’instinct quand il en a la possibilité (7e pour les points inscrits sur balles perdues).

Scott Skiles a souhaité jouer sur les points forts d’un groupe en manque d’adresse extérieure (12e moyenne de points à l’intérieur) mais cela montre ses limites dans la NBA d’aujourd’hui.

L’échec de la saison encaissé, les fondations semblaient néanmoins en place pour un été ambitieux. Or, la surprise est tombée avec l’annonce par Scott Skiles lui-même de son départ, un an après sa signature. L’entraîneur n’était visiblement pas sur la même longueur d’ondes que sa direction et même les joueurs n’étaient pas préparés à une telle nouvelle.

Orlando a rapidement rebondi avec l’arrivée de Frank Vogel à la barre, mais d’autres questions se posent de ce côté de la Floride…

 

LE MVP : NIKOLA VUCEVIC

140106_clippers_v_magic_047À 25 ans, si Nikola Vucevic n’a toujours pas la moindre sélection au All-Star Game, le pivot monténégrin aurait bel et bien pu y prétendre cette saison. Avec 18.2 points à 51% et 8.2 rebonds par match, il s’est certes montré un peu moins productif que la campagne précédente, même sur un temps de jeu équivalent, mais il a maintes fois porté l’équipe à bout de bras.

Avec 29 double double en 65 matchs, l’intérieur francophone s’est de nouveau affirmé comme l’un des meilleurs intérieurs de sa conférence et sous Scott Skiles, il a démontré des progrès en défense, sa principale lacune depuis sa sélection à la 16e place de la draft 2011 par les Sixers.

Prolongé pour 54 millions sur 4 ans lors de l’intersaison 2014, le Magic est clairement l’un des meilleurs rapports qualité-prix de la ligue, d’autant plus avec la future inflation du cap.

Orlando a d’ailleurs pu constater l’importance de son joueur à la fin de la saison, lorsqu’il fut éloigné pour 13 matchs en raison d’une blessure à l’aine : l’équipe s’est inclinée à neuf reprises, alors qu’elle pouvait prétendre aux playoffs.

D’ailleurs, s’il n’est visiblement pas intouchable comme l’atteste la tentative supposée de sa franchise de l’envoyer aux Clippers, la question est de savoir si, à ce prix et avec son éthique de travail, elle peut trouver mieux. Le natif de Suisse n’est peut-être pas le leader en mesure d’amener l’équipe aux sommets mais il l’est dans le vestiaire, dans l’exemple et il peut être un formidable soutien pour une star au nom plus ronflant.

En l’occurence, cette saison, sans lui, son équipe prenait l’eau.

LA SITUATION

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Le chantier du coach finalisé avec la signature de Frank Vogel, Orlando peut se concentrer sur l’effectif et plusieurs étapes importantes se dessinent pour les Floridiens : la draft, la free agency et la summer league. Si toutes les équipes passeront par là, ou presque (pour l’heure, pas de draft pour Brooklyn), cet été sera réellement déterminant pour le Magic, sans doute contraint de faire enfin des choix hiérarchiques.

Jusqu’ici, la franchise a accumulé les jeunes de talent, souvent sur les mêmes postes : à l’arrière et à l’aile. Or, à terme, il semble inconcevable que Victor Oladipo, Evan Fournier et Mario Hezonja restent ensemble dans le même effectif. Il en va de même pour Elfrid Payton, Brandon Jennings et Shabazz Napier.

Si Orlando est une équipe très athlétique, elle pèche réellement à trois-points : ni Elfrid Payton (32.6%) ni Victor Oladipo (34.8%) ne sont des menaces dans ce secteur, et s’ils promettent chaque été de progresser, en l’état actuel, ce n’est tout simplement pas ça. Au contraire, bien qu’un tantinet inconstant, Evan Fournier a fait ses preuves dans ce domaine (40%), en plus de réelles capacités à créer et défendre, ce dont ne peut se targuer Victor Oladipo. Mais, drafté à la 5e place l’an passé, Mario Hezonja semble en mesure d’apporter à terme une contribution similaire, la création en moins, les qualités athlétiques en plus.

Quant à la mène, Elfrid Payton a montré que s’il jouait bien, le Magic tournait également : ses meilleurs mois (novembre et décembre) coïncident avec la meilleure période de l’équipe et sa blessure à la cheville au début de l’année civile marque le début des grosses difficultés du groupe. Mais Orlando a t-il fait venir Brandon Jennings pour le laisser partir sans contrepartie ?

Le Magic a déjà accompli cet arbitrage entre Aaron Gordon et Tobias Harris, il lui faudra en faire de même avec le reste de ce noyau. Si tous restent cet été, d’autres complications suivront : après Evan Fournier, c’est Victor Oladipo qu’il faudra prolonger.

Même s’il a été prolongé jusqu’en 2018, Rob Hennigan n’a pas encore rassuré sur sa faculté à construire une équipe armée pour les playoffs. C’est bien depuis son arrivée à Orlando que la franchise ne participe plus aux playoffs et cela fait déjà 4 ans que le plus jeune general manager de la ligue est en place. Il pourrait rapidement ne plus l’être.

« Chacun est évalué au quotidien et de fait, Rob est responsable ce qui arrive ici, et il est responsable de ce qui arrivera à l’avenir. » déclarait récemment le patron de la franchise, Alex Martins.

En même temps que l’avenir de sa franchise, le general manager joue le sien dès cet été.

COACH : Frank Vogel (250-181)

Tout juste âgé de 43 ans, Frank Vogel prend la succession de Scott Skiles suite à la décision de Larry Bird de ne pas le reconduire. Même si d’autres coachs étaient disponibles sur le marché (notamment David Blatt), difficile d’imaginer qu’il s’agit d’un mauvais choix pour la franchise floridienne.

Comme il l’a récemment rappelé, c’est bien lui qui a formé les Paul George ou Lance Stephenson alors qu’ils n’étaient que de jeunes pousses à Indiana. Or, avec 25 ans de moyenne d’âge, Orlando est la 6e plus jeune équipe de la ligue. C’est aussi sous son ère que les Pacers sont devenus l’une des meilleures et plus stables équipes défensives de NBA. Et c’est avant tout dans ce domaine qu’Orlando doit progresser.

Paradoxalement, alors que Larry Bird lui reprochait ses lacunes offensives, Frank Vogel a déjà annoncé vouloir jouer petit, avec une orientation importante à l’extérieure.

« Je pense que des cinq plus petits sont plus précieux et nécessaires aujourd’hui (…) J’envisage de mettre en place une attaque avec davantage de 3-points, et de l’espace en attaque. »

Pour cela, il lui faudra aussi un effectif compatible avec ce schéma : hormis Evan Fournier et Mario Hezonja, il n’y a pas de shooteurs dans cette équipe et la présence de Nikola Vucevic est à prendre en compte dans l’idée d’un jeu small ball.

Sous contrat pour quatre ans (22 millions au total), Frank Vogel bénéficie au moins d’un peu de temps et après trois changements de coach en deux ans (Jacque Vaughn, James Borrego et Scott Skiles), le Magic ne peut se permettre un nouveau licenciement prématuré.

L’ENVELOPPE À DÉPENSER : entre 41 et 57 millions de dollars

L’EFFECTIF : sept contrats garantis, deux non-garantis (Ersan Ilyasova, Devyn Marble),

FREE AGENT : Evan Fournier (protégé), Andrew Nicholson (protégé), Dewayne Dedmon (protégé), Brandon Jennings, Jason Smith

TOUR DE DRAFT 2016 : 11e, 41e et 47e choix

LA DRAFT

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Pour la quatrième année consécutive, le Magic bénéficie d’un lottery pick mais celui-ci est loin d’être le mieux placé puisqu’il s’agit du 11e choix.

Évidemment, compte tenu de l’effectif actuel, le secteur le plus lacunaire est à l’intérieur et si Orlando conserve ce choix, il est probable qu’il choisisse un poste 4 et/ou 5. Les Floridiens sont plutôt heureux puisque l’un de ces trois joueurs devraient être disponibles à ce stade : Jakob Poetl (Utah), Henry Ellenson (Marquette) et Skal Labissière (Kentucky).

Malgré la présence de Nikola Vucevic, la perspective de sélectionner le premier est alléchante : à 20 ans, le Viennois de 2m13 est l’un des potentiels les plus intrigants de cette promotion. Avec 17.1 pts et 9.3 rbds pour sa deuxième saison, il a démontré une combinaison de taille, de qualités athlétiques et de bonnes mains particulièrement intéressante. Même s’il est limité face à des adversaires plus explosifs, sa bonne présence défensive est aussi rassurante.

Au poste 4, Henry Ellenson apporterait au Magic un peu de tir extérieur, une denrée toujours recherchée. De plus, sa taille (2m13) et sa bonne mobilité pourraient lui permettre de se décaler de temps à autre au poste de pivot. S’il est limité balle en mains, d’autres joueurs peuvent très bien se charger du port du ballon à Orlando, ce n’est donc que très peu préjudiciable. En revanche, sa défense l’est plus et ce pourrait être problématique, associé à Nikola Vucevic.

S’il est encore très perfectible dans ce secteur, c’est au contraire là où Skai Labissière pourrait faire la différence. Encore (très) brut de décoffrage, ses qualités athlétiques et son amplitude laissent rêveur mais sa compréhension des fondamentaux défensifs est encore très, très faible. Offensivement, il a montré à Kentucky de très belles choses, balle en main ou dans sa relation avec les meneurs. C’est, quoi qu’il en soit, un « projet ».

Mais Orlando est déjà une équipe très jeune et ce 11e choix de draft pourrait être une opportunité pour réaliser un échange. Ce ne sera pas grâce à cette sélection que le Magic passera un cap cette année et c’est pourtant l’objectif : le contrat d’Ersan Ilyasova (8.4 millions de dollars) n’est garanti qu’à hauteur de 400 000 dollars, voici une pièce intéressante pour une offre avec le choix ; il en va de même pour des joueurs comme Victor Oladipo ou Aaron Gordon, même si cela peut représenter un crève-coeur.

LA FREE AGENCY

NBA: OCT 28 Wizards at Magic

C’est sans doute le chantier le plus conséquent pour le Magic : cinq de ses joueurs sont free agents et elle aurait dans le même temps déjà identifié des cibles chez des concurrents.

Officiellement, la priorité serait de prolonger Evan Fournier. Le Français a refusé, à raison, 32 millions sur 4 ans la saison dernière et il a sorti la meilleure campagne de sa jeune carrière. Il a lui-même annoncé à plusieurs reprises son souhait de rester. Reste à savoir ce qu’il en sera réellement le soir de l’ouverture des négociations : avec un contrat maximum projeté à 22 millions de dollars la première année pour son expérience, il peut raisonnablement prétendre à une fourchette entre 16 millions et cette somme.

Free agent protégé, il pourrait bénéficier de la somme la plus conséquente de la part d’un concurrent. Si cela se produit, Orlando devra s’aligner ou non. Si elle le fait, ce serait un geste fort adressé à l’international mais aussi, probablement, un désaveu pour Victor Oladipo. À un an de négocier une prolongation (elle peut d’ailleurs le faire dès cet été), on voit mal le Magic mettre 40 à 50 millions de dollars (soit entre 40 et 50% du futur cap 2017) sur deux arrières.

Qu’en est-il de Brandon Jennings ? Free agent non protégé, le meneur n’est pas réellement en position de force après ses 25 matchs avec le Magic (7 pts à 36.6%, 4 pds en 18.1 min). De retour d’une rupture du tendon d’Achille, il constitue un pari alors qu’il n’a que 26 ans. Il n’aura probablement ni l’argent ni le rôle (titulaire) qu’il désirera lors des négociations. Une équipe tentera peut-être le risque mais sur un contrat de courte durée à moindre coût. Le Magic peut aussi lui offrir. Ne pas le faire signifierait qu’elle aurait envoyé Tobias Harris contre rien, puisqu’il est probable qu’elle se libère du salaire d’Ersan Ilyasova avant la date limite (1er juillet) pour optimiser ses capacités financières.

Par ailleurs, elle aurait tout intérêt à proposer des qualifying offer à Andrew Nicholson et Dewayne Dedmon, tous deux plutôt solides dans leurs rôles.

La franchise a aussi indiqué vouloir conserver Jason Smith et ce ne serait pas de trop dans la mesure où Nikola Vucevic est absent une quinzaine à une vingtaine de matchs par saison.

horford-e1445060345503En dehors des joueurs de l’effectif, la plus grande question est celle des renforts en provenance d’ailleurs, et tous les regards sont tournés vers Al Horford, très probablement ciblé après Paul Millsap, sans succès l’an passé. Le joueur écoutera les offres mais seuls les Hawks pourront lui proposer cinq ans de contrat. Pour le séduire, il faudra sans doute proposer le maximum, ou presque. Or, est-il pertinent de lâcher 100 millions de dollars ou plus pour un joueur de 30 ans à 15 points, 7 rebonds et aussi dépendant du collectif ?

Les mêmes interrogations subsistent aussi pour Chandler Parsons, cité parmi les recrues potentielles. Avec ses problèmes physiques récurrents, et des prétentions salariales sans doute élevées, l’ailier des Mavs ne paraît pas être le meilleur choix.

Évidemment, l’éventualité d’un retour de Dwight Howard intrigue : LeBron James vient de gagner un titre à Cleveland après être parti dans la haine de toute la ville, et alors que la cote du pivot est loin d’être au plus haut, il pourrait peut-être se refaire une petite santé, sportive et médiatique, en revenant sur ses premières terres. Défensivement, cela resterait une plus-value pour le Magic et offensivement, s’il n’est plus l’arme d’antan, d’autres joueurs peuvent désormais se charger de cette partie. Ça ne colle pas avec le plan de jeu small ball prévu par Frank Vogel, mais cela fait sens avec les besoins de revenir en playoffs l’an prochain. Ce n’est que de la spéculation, mais celle-ci ira bon train tant que Dwight Howard n’aura pas signé un contrat.

Étudiant à Florida, Joakim Noah ne serait peut-être pas contre un retour dans l’État. Ses capacités défensives, son sens de la passe et sa faculté à courir pourraient grandement aider l’équipe. Encore une fois, cette éventualité est sans doute incompatible avec le maintien de Nikola Vucevic.

Et puisqu’il faut du shoot à trois-points, les noms de Nicolas Batum ou Courtney Lee passeront évidemment par la tête des dirigeants. Les deux sont à Charlotte et avec le retour de Michael Kidd-Gilchrist, il est probable que l’un parte. Même si la perspective d’une ligne française avec Evan Fournier est alléchante, un départ du deuxième est plus probable.

PRÉCÉDEMMENT

Intersaison 2016 – Sacramento Kings
Intersaison 2016 – Denver Nuggets
Intersaison 2016 – Milwaukee Bucks
Intersaison 2016 – New York Knicks
Intersaison 2016 – New Orleans Pelicans
Intersaison 2016 – Minnesota Timberwolves
Intersaison 2016 – Phoenix Suns
Intersaison 2016 – Brooklyn Nets
Intersaison 2016 – Los Angeles Lakers
Intersaison 2016 – Philadelphie Sixers

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