Stephen Curry a retrouvé ses sensations

Avant le match 4, tous les yeux étaient rivés sur Stephen Curry. Que lui arrive-t-il ? Son genou le gêne ? Pourquoi n’est-il pas lui même ? Malgré une saison exceptionnelle, le double MVP était dans l’œil du cyclone.

Après le match 4, celui qui fait tomber la pluie a noyé les critiques. Avec 38 points, dont 7 tirs de loin, il savait qu’il lui fallait être agressif.

« Quand j’avais la balle dans les mains, je devais être plus tranchant dans mes prises de décision. Lors du match 3, j’étais trop hésitant. Et puis je n’ai pas eu de problème de fautes ce soir, donc j’ai pu passer plus de temps sur le terrain. J’ai bénéficié de bons écrans et quand on a commencé à bouger la balle, j’ai pu trouver des tirs ouverts, » explique le MVP. « Quand Klay met dedans, quand H.B. (Harrison Barnes) met des gros tirs, ça m’aide car la défense doit faire attention à tout le monde, ça ouvre des intervalles et c’est comme ça que nous jouons notre meilleur basket. »

L’endurance et la profondeur du banc décisives

Comme son entraîneur, Curry a tenu à souligner la performance défensive de son équipe et la bataille du rebond. En deuxième mi-temps, c’est ce qui a fait la différence, tout particulièrement en dernier quart temps.

« Quand nous jouons « small ball » avec Draymond en 5, nous devons enchainer les stops et contrôler le rebond. Si vous prenez les rebonds, vous pouvez pousser la balle en transition. Et quand Andre a la possibilité de mener nos contre-attaques, il peut créer des opportunités pour tout le monde. Il a trouvé Harrison deux fois il me semble, et ça nous a permis d’être en rythme. Et à ce moment du match, notre endurance et la profondeur de notre banc entrent en considération car je pense que nous avions des jambes fraiches, et que tout le monde était super concentré. »

Plus frais et plus précis que Cleveland, les Warriors devaient également jouer avec un état d’esprit différent. Dominés dans le match 3, ils étaient conscients qu’il fallait réagir. Stephen Curry avait conscience que ce réveil devait venir de lui.

« Nous étions apathiques, absents, et ça a commencé avec moi. Aujourd’hui, nous savions que nous avions l’opportunité de nous racheter, de redevenir nous-mêmes des deux côtés du terrain et de jouer avec agressivité et précision. C’est ce que nous avons fait en premier quart-temps. Nous avons su répondre dès le début du match. »

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