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Interview Nicolas Batum : « Je ne suis pas surpris par la saison des Blazers »

NBA: NOV 03 Bulls at HornetsNicolas Batum termine sa première saison régulière sous les couleurs des Hornets et il sera cette année encore au rendez-vous des playoffs. Avec 15.1 points, 6.2 rebonds et 5.8 passes décisives, l’ailier français est l’un des joueurs les plus complets de la saison et reste sur un mois de mars exceptionnel. Les Hornets seront assurément l’une des équipes à suivre lors des phases finales. Nous l’avons rencontré lors de son passage à Washington.

Nicolas, le coup d’envoi de votre match face aux Wizards est à midi. Comment cet horaire inhabituel vous oblige-t-il à changer votre routine d’avant-match ?

Je crois que c’est la première fois en huit ans de carrière que je joue un match à midi. Il me semble avoir joué un match qui commençait à 13h30 il y a trois ou quatre ans, mais midi encore jamais.

Qu’avez-vous fait dimanche matin ?

On a pris notre petit déjeuner à 8 heures, suivi de la réunion d’équipe avec visionnage de vidéos jusqu’à 9 heures, puis le bus nous a emmenés à la salle à 9h30.

Pas évident de se lever aussi tôt ?

C’est sûr que ça change notre routine. On n’en a pas vraiment l’habitude. Au sein de la conférence Ouest, quand je jouais à Portland, ça nous arrivait très rarement de jouer un match en tout début d’après-midi à cause des décalages horaires vis-à-vis de la côte Est des États-Unis. Les matchs commencent parfois plus tôt mais c’est plus vers 17 ou 18 heures. C’est très différent.

« Mon genou ? Rien de bien méchant »

On approche de la fin de la saison régulière et les Hornets peuvent finir entre la 4e et la 6e place. L’avantage du terrain est-il un facteur déterminant en playoffs ?

Déterminant non, mais ça peut être un avantage, c’est sûr.

Êtes-vous satisfait du bilan global de l’équipe ?

Oui, très satisfait surtout que l’on a eu pas mal de blessures au sein du groupe avec des joueurs majeurs touchés et absents pendant de longues périodes. On a vécu une passe très difficile en janvier, mais on est bien revenu et on se trouve dans le Top 5-6 à l’Est, et même le Top 10 de la NBA. Ça reste pas mal !

Parmi les blessés, il y a notamment le malheureux Michael Kidd-Gilchrist, qui n’a pu disputer que sept matchs cette saison. Dans la foulée, les dirigeants ont engagé Courtney Lee. Que vous apporte-t-il depuis son arrivée ?

Courtney apporte avant tout son expérience et cette dureté dans le jeu. Perdre « MKG » a été un énorme coup dur mais l’arrivée de Courtney nous a aidés à compenser son absence. C’est un joueur qui possède une expérience énorme des gros matchs NBA. Il a été titulaire en finale NBA avec Orlando, et a joué des gros matchs avec les Celtics puis avec les Grizzlies (43 matchs de playoffs au total). C’est quelqu’un qui a une très bonne réputation au sein de la ligue et il nous apporte beaucoup à la fois sur le terrain et en dehors.

Sur le plan physique, comment allez-vous après cette petite frayeur au genou en début de semaine ?

C’est rien du tout. Vraiment rien de méchant. Je n’ai pas joué ces derniers jours par pure précaution, j’ai pris un peu de repos mais c’est tout. Tout va bien.

Sur le plan individuel, vous êtes l’un des six joueurs à tourner à 15 points, 5 rebonds et 5 passes décisives de moyenne. Les cinq autres : Curry, Durant, Westbrook, James et Harden.

C’est flatteur mais la différence, c’est qu’eux ils mettent tous également 25 points par match, moi je ne suis qu’à 15 points donc ils sont tous aussi à 20-5-5. Mais bon, j’accepte quand même ! Je suis satisfait parce que c’est mon jeu. L’an dernier, j’ai eu un accident de parcours mais j’ai pu montrer cette capacité à m’imposer dans un match sur plusieurs catégories. On me laisse vraiment une liberté à ce niveau-là cette saison, surtout au niveau des passes. Je tourne à peu près à 6 passes décisives de moyenne, et ça montre la liberté de créer le jeu le jeu qui est la mienne au sein de l’équipe.

« J’avais dit que Portland gagnerait 43 matches »

Les Hornets arrivent en forme pour attaquer les playoffs. Avez-vous les moyens de rivaliser avec les cadors de la Conférence Est comme les Cavs ou les Raptors ?

Oui, même si mais on sait que ce ne sera pas évident. On jouera le premier tour face aux Hawks, aux Celtics ou au Heat, trois équipes de très bon niveau face auxquelles on a alterné le bon et le moins en fonction des matchs. Il n’y a pas de matchup idéal, on sait qu’on peut les battre mais elles nous ont aussi posé des difficultés. Les Hawks sont une équipe de playoffs, Boston a quelques duels qui peuvent bien nous correspondre, Miami pareil mais rien n’est idéal et on verra bien contre qui on sera amenés à jouer.

Autre équipe qualifiée pour les playoffs, les Blazers. Leur parcours à l’Ouest vous a-t-il surpris ?

Ils étaient annoncés en bas de tableau par les journalistes. Moi, j’avais dit qu’ils gagneraient 43 victoires cette saison dont au moins 28-30 à domicile, et au final ils n’en sont pas loin. Donc ce n’est pas une surprise pour moi. Damian Lillard est dans la continuité, et il a maintenant son équipe à lui. Il montre que d’une, il est un All-Star, et que de deux, il est une superstar dans la ligue et maintenant il doit viser le titre MVP.

« Pour le TQO, on va essayer de trouver une solution »

Autre meneur qui a explosé cette saison : Kemba Walker, candidat au titre de « Most Improved Player ». Qu’est-ce qui vous a surpris dans son jeu cette année ?

Ce qui m’a surpris à mon arrivée, c’est qu’il n’a pas hésité à me laisser prendre le jeu en main de temps en temps. Il a réussi à déléguer ses responsabilités à Jeremy Lin et à moi. Il a moins de pression sur les épaules et depuis qu’il a compris que nous laisser la création était positif pour l’équipe, je crois que ça l’a libéré. Il a une meilleure sélection aux tirs, il prend de meilleurs décisions, il fait autant de passes décisives qu’avant, il a amélioré ses pourcentages et ça montre une vraie progression, surtout au niveau mental.

On connait votre situation compliquée avec l’Équipe de France, avec un calendrier difficile à gérer pour vous puisque la free agency et le TQO ont lieu début juillet. Avez-vous pu discuter avec la fédération ces derniers jours ?

Pas spécialement. On s’était parlé il y a un mois, mais de toute façon on ne peut rien faire maintenant. On va attendre que la saison se termine dans un premier temps avant de faire le point. Il n’y a pas grand chose à faire. Pour l’heure, on va laisser nos représentants parler avec la fédération mais tout risque de se décanter début juillet. On va essayer de trouver une solution mais c’est sûr que c’est une situation qui n’est pas évidente pour eux comme pour moi.

Propos recueillis à Washington.

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