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Golden State, entre confiance et suffisance

warriors-wizards-curryQu’arrive-t-il aux Warriors dans la dernière ligne droite ? À la surprise générale, après une saison historique, Golden State balbutie son basket… et ce n’est pas la première fois. S’il est facile de se laisser bercer par les chiffres, il ne faut pas oublier que les coéquipiers de Stephen Curry ont alterné le spectaculaire et la désinvolture pendant toute la saison. Cette double personnalité a pris tout son sens avec la défaite face à Boston, la démonstration contre Portland puis le revers inacceptable face à Minnesota et enfin ce succès maîtrisé face aux Spurs.

La pression du record et des séries en tout genre ont certainement pesé mais l’explication est plus profonde. Elle prend son origine dans le système dessiné par Steve Kerr. Étonnant ? Oui et non. On vous explique pourquoi.

Confiance et liberté, deux ingrédients détonants

En arrivant à la tête des Warriors, Steve Kerr a amené dans ses valises des principes de jeu qu’il a hérités tout au long de sa carrière NBA. Phil Jackson, Gregg Popovich, Mike D’Antoni, pour ne citer qu’eux, ont tous influencé le basket champagne que Golden State pratique depuis deux saisons. Les bases sont simples. Rythme, mouvement et altruisme, accompagnés d’une rampe de lancement défensive.

À bien des égards, les Dubs se sont inspirés des Spurs de 2014. Un bon tir c’est bien, un tir ultra ouvert c’est mieux et la balle doit vivre jusqu’à ce que cet objectif soit atteint. Avec près de trente passes décisives par match cette saison, les Warriors ont vite adopté cette forme de jeu. Mais pour maximiser le talent de son effectif, Steve Kerr apporte un concept supplémentaire et au combien fondamental : la liberté.

Pour laisser Curry, mais également, Green, Iguodala, Barbosa ou encore Livingston exprimer leur créativité au sein du système, le technicien leur accorde une confiance totale. Le résultat ? Une impression de facilité déconcertante. Stephen Curry et Draymond Green symbolisent le mieux cette combinaison dévastatrice. Sans confiance, et sans indépendance, les tirs à dix mètres, triple double en pagaille et autres passes dans le dos ne seraient pas aussi fréquents et réussis.

« Il n’y a pas de liberté sans lois »

La garde fou de ce spectacle se trouve cependant ailleurs. « Il n’y a pas de liberté sans lois » disait Rousseau et cet adage se vérifie pour Golden State. Sans rigueur, leur confiance se transforme vite en suffisance.

« Contre Minnesota, à trop vouloir faire le show nous en avons perdu notre rythme. En défense, nous étions simplement paresseux. Ce n’est pas notre identité, » explique Steve Kerr.

Cette perte d’identité arrive souvent contre des équipes supposées plus faibles. Ce n’est pas une coïncidence. À l’exception des défaites face aux Spurs et aux Celtics, les Warriors sont uniquement tombés contre des équipes ne comptant que 50% de victoires (Portland, Dallas et Detroit) ou beaucoup moins (Nuggets, Bucks, Wolves et Lakers). Lors de ces rencontres, l’intensité était au plus faible alors que les balles perdues étaient au plus haut. Là aussi, le hasard n’est pas permis.

Si les revers des champions en titre sont peu nombreux, leur manque de rigueur a rôdé dans l’ombre de leur succès depuis novembre. Combien de fois se sont-ils sortis de situations délicates ? À Minnesota, à Philadelphie ou encore contre Orlando, Brooklyn, Houston et Milwaukee à la maison, une liste non exhaustive qui remet en perspective le statu d’extraterrestre qui colle à cette équipe.

Leur meilleur ennemi

Confiance et suffisance. L’une ne vient pas sans l’autre. Dans toutes ces rencontres, d’abord suffisants, les Warriors ont accroché la victoire grâce à leur confiance et à ce trait, si spécifique au grande équipe, de pouvoir passer de l’une à l’autre en un claquement de doigt.

Face à Wolves, ils ont poussé à l’extrême les limites de cette aptitude. Comme si la défaite était tout bonnement impossible. Avec 70 victoires au compteur, il est toutefois difficile de leur en vouloir d’avoir essayer. Mais est-ce là toute la beauté du système mis en place par Steve Kerr ? Comme une maladie auto-immune, il peut se retourner contre soi, régulant automatiquement le péché mignon d’un talent illimité.

 

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