Même les Nets tapent les Cavaliers !

Grosse surprise au Barclays Center avec la victoire à domicile des Nets face aux Cavaliers (104-95) ! Presque parfait jusqu’à l’ultime période (30 points à 13/14 sur les trois premiers quart-temps), LeBron James a craqué au plus mauvais moment, esseulé, coupable de fautes cruciales et surtout, abandonné par ses coéquipiers.

En face, l’enthousiasme et l’énergie ont primé sur le talent alors que Brook Lopez a dominé la raquette (22 pts, 7 rbds, 5 pds), assisté par Shane Larkin (16 pts, 7 pds) et Rondae Hollis-Jefferson (10 pts à 5/8, 7 rbds). Heureusement pour Cleveland que le calendrier de Toronto est plus difficile sur le papier car la première position à l’Est est bien menacée…

Une mise en jambes illusoire

Difficile de blamer LeBron James pour cette défaite. Hormis un troisième quart-temps enfin à niveau, les Cavaliers n’ont jamais joué, au contraire des Nets, combatifs et déterminés à faire honneur à leur public. C’est ainsi que le match débute sur un rythme quelque peu décousu, entre balles perdues et tirs ratés.

LeBron James discret, ses cadres défaillants avec la balle, Cleveland abandonne l’avantage très vite après huit minutes de jeu sous les assauts de Sean Kilpatrick. Shane Larkin agresse et Brook Lopez prend du rythme dans la raquette, mais les Cavs résistent néanmoins avec LeBron James puis Channing Frye à trois-points pour récupérer un instant l’avantage (23-21). Ce n’est néanmoins pas suffisant puisque Brook Lopez et Chris McCullough le redonnent à Brooklyn juste avant la pause (26-23). Pour Cleveland, c’est le début du cauchemar.

Les anonymes des Nets héroïques

Les Cavs survivent ainsi dans le deuxième quart-temps grâce à leur adresse à trois-points, notamment avec Iman Shumpert et Richard Jefferson mais la défense est friable et l’énergie des Nets leur permet de maintenir la pression, soit aux lancers-francs, soit pour des coupes judicieuses au cercle avec Chris McCullough et Sean Kilpatrick.

L’impact défensif de Brooklyn gêne Cleveland très haut, Markel Brown colle Kyrie Irving qui ne parvient pas à rentrer dans son match. Également dominateurs au rebond, les Nets contrôlent la balle et font un premier écart de dix points à moins de trois minutes de la pause (52-42). Plusieurs fois agacé par ses coéquipiers, LeBron James prend alors les choses en main pour sonner la révolte avec sept points de suite mais un seul homme est impuissant face à un collectif, et les Nets conservent ce matelas de dix points à la mi-temps (59-49).

Celle-ci fait néanmoins du bien aux Cavaliers, revigorés après la pause : J.R Smith rentre enfin des tirs et Kevin Love se démène sous le cercle. Touché par un tir primé de Kyrie Irving, les Nets souffrent et ne tiennent que par la réussite de Shane Larkin, opportuniste. Cependant, les New Yorkais doivent concéder l’avantage à Cleveland sous l’insistance de LeBron James, omniprésent et trop puissant pour être contenu (83-80).

Rondae Hollis-Jefferson et Markel Brown décisifs

Les Nets ne se démobilisent pas pour autant, aidés par le retour de Rondae Hollis-Jefferson, aussi efficace en attaque qu’exemplaire en défense. Le rookie inscrit huit des dix premiers points de son équipe, aidé par sa bonne connexion avec Donald Sloan alors que les Cavs multiplient les pertes de balle. Brooklyn reprend la main sur le score (90-87).

En échec, gêné par Henry Sims ou les bonnes mains de Markel Brown, Cleveland se montre incapable de se soulever. Les tirs à trois-points se succèdent sans jamais rentrer alors que Markel Brown et Bojan Bogdanovic refont l’écart (97-92). Les Cavaliers ne reviendront jamais : Brooklyn les a tenus en échec pendant six minutes dans cette ultime période !

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