Brook Lopez a dû aller sur Wikipedia pour savoir qui est son nouveau GM…

Avec son calendrier de matches, son monde des rumeurs, ses réunions de dirigeants, la NBA est un microcosme où tout le monde se connaît plus ou moins.

Enfin, visiblement, il y a encore des inconnus. Quand Sean Marks est nommé au poste de GM des Nets, il n’est pas le choix le plus ronflant. L’assistant GM des Spurs est d’abord accueilli comme un des soldats de Gregg Popovich.

« C’est une bonne arrivée pour nous », se réjouit Thaddeus Young au New York Post. « Tout ce qui vient des Spurs est une bonne signature. On a vu ce qu’ils ont fait depuis 20, 25 ans. Ils ont gagné titre après titre, ont produit de grandes équipes, de grands esprits. Les Spurs ont été excellents pour mettre en avant des assistants, des GMs, des dirigeants chaque année. Mike Budenholzer est très bon avec les Hawks, Brett Brown également avec les jeunes des Sixers. »

Joe Johnson est en fin de carrière, mais il est impatient de voir la méthode Gregg Popovich à Brooklyn.

« Les gars qui ont été sous les ordres de Pop ont eu du succès. C’est l’héritage de Popovich et ils essaient toujours de mettre en place un système avec un superbe mouvement de balle, des joueurs qui jouent ensemble, qui jouent pour les autres. On va voir si ça arrive ici. »

Brook Lopez a de son côté été très honnête : il ne connaissait pas Sean Marks. Pourtant, il a joué deux fois contre lui en 2009, quand le néo-GM des Nets évoluait à New Orleans.

« Je me suis informé : j’ai été sur Wikipédia. Je pense que tous les lycéens le font quand ils ont des recherches à faire. J’ai regardé sa carrière, ce qu’il a fait. C’est intéressant et encourageant. »