Faire jouer ensemble Okafor et Noel reste un casse-tête aux Sixers

Comme les Sixers vont beaucoup mieux, on pourrait croire que Brett Brown a trouvé la bonne formule, et notamment sous les panneaux avec le tandem Noel-Okafor. Les deux jeunes intérieurs de Philly sont les vedettes de l’équipe, mais ils ne sont pas complémentaires. Le plus souvent, l’un brille quand l’autre est sur le banc, et vice versa.

Le coach de Philadelphie reconnaît que ça reste un casse-tête permanent pour trouver le bon compromis.

« En attaque, la chose qui importe le plus pour moi, c’est l’espace » explique-t-il sur Philly.com. « Lorsque l’un est sur le pick-and-roll, où se situe l’autre ? Quand l’un joue au poste bas, où est l’autre ? Comment créer de l’espace avec deux intérieurs qui ne sont pas connus pour shooter de loin. C’est un challenge pour l’équipe. »

En défense aussi, c’est un défi…

« En défense, on sait tous que c’est devenu un jeu basé sur le « small ball », surtout dans le 4e quart-temps. Mon choix de terminer les matches est influencé sur la manière de défendre sur le repli défensif. Nerlens est toujours utilisé pour protéger le cercle et contrer. Maintenant, Okafor doit défendre sur des gars comme Jared Dudley, qui shoote à 45% à 3-points. C’est compliqué quand vous n’avez jamais fait ça de votre carrière. En résumé, c’est la notion d’espace en attaque, et de transition en défense. »

Forcément, ça passe par une période expérimentale.

« On essaie des choses avec Jahlil, pour voir s’il peut défendre sur des arrières, des ailiers-forts, tout en laissant Nerlens pour contrer. Je ne le regrette pas, et c’est notre boulot d’essayer des choses pour voir comment ils peuvent fonctionner. »

A la fin de la saison, Brown tirera le bilan de cette expérience, et si Joel Embiid est enfin apte à jouer, le casse-tête sera d’autant plus compliqué puisque les Sixers auront alors trois jeunes intérieurs, certes aux profils différents, mais tous limités à jouer dans la raquette.