Utah – Sacramento : Rudy Gay, le sauveur

Même score et même scénario que pour la rencontre Memphis – Detroit avec des Kings qui s’imposent 103-101 sur le parquet du Jazz avec un panier à la dernière seconde de Rudy Gay (24 pts). Battus la veille à domicile face aux Pelicans, DeMarcus Cousins (36 pts, 17 rbds) et les siens confirment qu’ils sont les champions de l’irrégularité.

Comme les Grizzlies face aux Pistons, les Kings prennent le meilleur départ, infligeant un terrible 26-12 dès le premier quart-temps. Rajon Rondo dirige la manoeuvre, Willie Cauley-Stein se montre, et en face, les shooteurs dévissent : 1/13 à 3-points et 17% aux tirs. Le Jazz est largué, et il va donc passer la rencontre à courir après le score.

DeMarcus Cousins se balade

En face, Sacramento affiche un bien meilleur visage que la veille. Le banc apporte beaucoup, et le duo Casspi-Belinelli se charge de maintenir l’écart entre 15 et 18 points. A six minutes de la pause, Sacramento mène 40-22 alors que le Jazz, notamment par Raul Neto et Trey Lyles trouvent enfin la mire. C’est en fait Joe Ingles, auteur d’un gros coup de chaud, qui permet au Jazz de passer sous la barre des 10 points à la mi-temps (54-45).

Au retour des vestiaires, Cousins prend le match à son compte. A 3-points, à mi-distance, sous les panneaux… Il fait très mal, et après un alley oop de Rudy Gay, Sacramento reprend le large (70-55). Juste derrière, Cousins se fait remarquer en pétant le nez de Trevor Booker. Il marche mais s’en va dunker malgré le coup de siffler des arbitres, et sur la réception, il donne une manchette involontaire à Booker… K.O., ce dernier rejoint les vestiaires, et on ne le reverra plus. Cet incident a le mérite de réveiller le Jazz, et c’est le duo Burke-Hayward qui ramène Utah sous les barre des 10 points (75-68). Comme au début du deuxième quart-temps, le banc des Kings apporte beaucoup et ce sont Belinelli et Darren Collison qui parviennent à redonner un peu d’air en fin de quart-temps (80-69).

Joe Ingles égalise à 4 secondes de la sirène

Dans le money time, la défense des Kings s’effrite. Comme la veille, il y a moins d’agressivité, moins d’aide, et le jeune Trey Lyles s’en va marquer près du cercle (85-80). Puis, c’est Gordon Hayward qui slalome dans la défense pour un circus shot qui ramène Utah à -3 (101-98). Les Kings déjouent complètement, et ils se font avoir comme des bleus sur une remise en jeu, laissant Joe Ingles égaliser (101-101) à quatre secondes de la fin.

Utah n’a jamais mené au score, et ils peuvent réaliser le hold up. Un ultime stop défensif suffira pour aller en prolongation. Mais en face, il y a Rudy Gay. Il fait son « spécial » avec ce petit décalage sur la droite pour prendre un fadeaway à 5 mètres. Bingo à six dixièmes de la sirène. Sur la remise en jeu, le Jazz tente un tir du milieu de terrain. Trey Lyles échoue et Sacramento s’impose in extremis dans une rencontre qui pourrait avoir son importance en fin de saison au moment de faire les comptes.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.