Après 6 victoires de suite à cheval sur 2015 et 2016, les Bulls n’ont plus de gaz. Défaits à Atlanta, les hommes de Fred Hoiberg encaissent une nouvelle déconvenue, malgré le retour de Joakim Noah. Cette fois c’est à domicile face aux Wizards 114-100. Impériale de bout en bout malgré l’absence de Marcin Gortat, la franchise de la capitale a su se reposer sur un collectif au diapason et une intensité de tous les instants pour marcher sur une équipe de Chicago inquiétante de passivité, à l’exception de Derrick Rose.
Et ça commence dès les premières secondes. Les pertes de balles et l’incapacité des Bulls à défendre sur la transition fait le bonheur de Washington. Heureusement que Derrick Rose a la main bien chaude pour cacher la forêt. Mais l’arbre est bien maigre devant John Wall et l’intensité déployée par D.C. Joakim Noah, de retour après 9 matches d’absence, tente d’insuffler un autre état d’esprit, et Chicago limite les dégâts : 28-25 après 12 minutes.
Joakim Noah revient mais les Bulls déraillent
Gary Neal profite d’une défense locale toujours aussi naïve pour maintenir l’écart. Un écart qui prend même d’importantes proportions quand Washington décide de prendre feu. Résultat : un 18-2 en moins de quatre minutes. Le banc des Wizards prend l’ascendant sur leurs opposants, ils ne perdent pas de ballons et rentrent leurs tirs. Chicago encaisse 62 points en une mi-temps, et accuse déjà un retard de 14 unités.
Dans ce marasme, les Bulls peuvent se satisfaire d’une chose : un Derrick Rose agressif ! En mode MVP, il est déjà à 21 points. Mais c’est bien le seul rayon de soleil de cette rencontre pour les spectateurs du United Center. Cette fois c’est la raquette des locaux qui est à son tour dominée, notamment au rebond. Mais la belle tenue des Wizards commence à battre de l’aile, avec quelques balles perdues et une adresse moins glorifiante… Et miraculeusement, Jimmy Butler et les siens se rapprochent.
Washington plusieurs tons au dessus
Aaron Brooks fait tomber la pluie dans le United Center, Chicago recolle à quatre points et Randy Wittman est obligé de prendre un temps mort pour arrêter le déluge. Une pause qui fait du bien aux joueurs de la capitale. La bande à John Wall passe une nouvelle grosse série : un 13-2 qui scelle le sort du match du même coup. Malgré ce petit sursaut d’orgueil dans le dernier acte, les Bulls ne pouvaient espérer mieux face à des Wizards bien plus impliqués, et appliqués.
Score final : 114-110. Sept joueurs des Wizards terminent avec plus de 10 points (John Wall et Drew Gooden en double-double), aucun avec plus de 20 et un total de 31 passes décisives. Le banc des sorciers a particulièrement brillé avec 45 points, contre 29 pour celui de leur adversaire. Sans Derrick Rose (23 points), l’addition aura pu être plus lourde pour des Bulls apathiques, solistes, et peu concernés par la défense.
Après deux revers consécutifs, ils devront réagir dès mardi à Milwaukee, une équipe qu’ils ont déjà battue la semaine dernière. C’est contre la même franchise que les Wizards devront confirmer leur bonne tenue, mercredi à D.C.
https://www.youtube.com/watch?v=-MXp9z8f3FY
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.