22 v’là les Warriors !

Golden State n’a pas la mémoire courte. Alors que Brooklyn a failli l’emporter à l’Oracle Arena il y a un mois, les Warriors sont venu au Barclays Center pour mettre les choses au clair. Entre fulgurances et grosses difficultés, les Warriors ont fini par l’emporter (114-98) mais ont eu besoin d’un coup de chaud de Stephen Curry dans le troisième quart temps pour repousser les Nets. Avec ce succès, Golden State égale le record de douze victoires consécutives à l’extérieur pour commencer une saison établi par les New York Knicks en 1969-70. Ils essaieront donc de rentrer une nouvelle fois dans l’histoire mardi face aux Pacers d’un Paul George stratosphérique.

Des Warriors à deux visages

Conscient du risque présenté par ce deuxième match en 48 heures, Golden State réalise une entame appliquée. La défense est intransigeante, Draymond Green pousse la balle dès que possible et Klay Thompson se charge de la finition avec 12 points en quelques minutes. À mesure que le l’écart augmente, 9-0 puis 25-8, on se demande quelle équipe a joué la veille. Après douze minutes, les Warriors comptent 14 points d’avance tout en ayant raté neuf lancers francs (30-16) !

Dépassés par la vitesse de Dubs, Lionel Hollins décide d’installer Thaddeus Young au poste de pivot. Alors que Golden State perd de son sérieux, l’écart oscille autour des 10 points. Un tir à dix mètres de Stephen Curry leur redonne toutefois 15 poins d’avance (57-42). Ils gâchent pourtant leur belle performance dans les deux dernières minutes de la première mi-temps. Trop suffisants, les Warriors perdent trois ballons de suite et encaissent un 12-0 fulgurant. Derrière le duo Young – Jack et grâce à un bel apport de Markel Brown et Shane Larkin en sortie de banc, Brooklyn score 38 points dans cette seconde période et revient dans le match (57-54).

Les Nets passent devant pour la première fois de la soirée dès le retour des vestiaires et prennent dans la foulée cinq points d’avance (75-70). Les Warriors eux sont dans le dur. Visiblement fatigués, leur fluidité offensive a disparu et avec elle leur adresse extérieure. Ils sont certes invaincus mais ils ne sont pas pour autant inhumains.

Le MVP prend les choses en main

Le seul extraterrestre présent sur le terrain décide donc de prendre les choses en mains. Alors que la défense retrouve sa dureté, Stephen Curry récupère lui son touché. Le MVP est responsable des treize derniers points de son équipe dans les deux dernières minutes du troisième quart temps. Les Nets sont dans les cordes (87-80). Dans le sillage de leur leader, le collectif des Warriors retrouve son mojo et termine le boulot. Dix, quinze, vingt points d’écart, K.O. technique (109-89). Les Nets sont au tapis.

Si l’éruption de Stephen Curry a été décisive, c’est bien le collectif des Warriors qui est allé chercher cette 22e victoire. La polyvalence de Green et Iguodala, la domination d’Ezeli, dans la raquette, l’adresse de Thompson et Barbosa, chaque joueur a apporté sa pierre à l’édifice. Et dos au mur, c’est bien l’effort défensif qui les a maintenu dans le match et qui a mis sur orbite leur chef de file. Et si leur prochain match peut être présenté comme le duel entre Curry et Paul George, les deux meilleurs joueurs du début de saison, c’est bien un autre effort collectif qui leur permettra de venir à bout d’une surprenante équipe d’Indiana.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.