Mark Cuban joue continuellement de la provocation et il n’a pas failli à sa réputation pour le duel avec les Clippers, renvoyant les Californiens à leur (long) passé de perdants : « Changez les joueurs et le propriétaires, les Clippers resteront ce qu’ils sont depuis 30 ans ».
Un moyen de ne pas perdre la face après le volte-face de DeAndre Jordan, qui a lui seul prouve bien que « l’autre franchise de Los Angeles » a changé de dimension.
Comment illustrer les propos du patron des Mavs ?
J’ai décidé de calculer la moyenne de victoires en saison régulière par périodes de cinq ans. Cela signifie que pour l’année 1995 de Chicago, par exemple, la valeur représente le pourcentage de victoires entre le début de la saison 1991-1992 et la fin de la saison 1995-1996. Pour l’année 1996, c’est la moyenne de victoires entre la saison 1992-1993 et 1996-1997. Et ainsi de suite…
Cela permet d’avoir un aperçu des performances d’une équipe dans la durée.
Les courbes de Dallas et des LA Clippers se croisent d’ailleurs en fin de saison dernière, symbole de la montée en puissance du groupe mené par Chris Paul et Blake Griffin et du déclin de celui de Dirk Nowitzki. À côté, j’ai aussi représenté les grandes dynasties de NBA (Boston, LA Lakers, Chicago, San Antonio) et on voit bien que toutes les grandes équipes ont connu des cycles, alternant succès (les titres étant symbolisés par une étoile) et mauvaises saisons.
Pour Dallas, c’est la fin d’un cycle qui se dessine et si Mark Cuban assure qu’il ne déteste personne chez les Clippers, il a sans doute bien conscience que le faux-bond de DeAndre Jordan lui a peut-être fait rater un nouveau cycle. Alors qu’il permet aux Clippers de continuer le leur.
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