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[preview 2015/2016] Numéro 4 : San Antonio Spurs

san-antonio-spursDepuis le 26 septembre, Basket USA se jette à l’eau en vous proposant ses traditionnelles previews pour la saison régulière. Comme chaque année, on effectue un compte à rebours, de la 30e à la 1ère place. Il s’agit d’une synthèse globale des choix de la rédaction. Comme chaque année, on ne fera pas l’unanimité mais comme chaque année, on en prend le risque.

Aujourd’hui, place aux Spurs qui, une fois n’est pas coutume, ont réussi une grosse intersaison en faisant main basse sur le très convoité LaMarcus Aldridge et le très précieux David West. Suffisant pour offrir un (dernier) titre au « Big Three » vieillissant avec une nouvelle alchimie à créer ?

ETAT DES LIEUX

Les Spurs avaient joué la continuité la saison dernière. Et comment aurait-il pu en être autrement ? San Antonio sortait d’un titre NBA remporté avec les félicitations du jury, les applaudissements du grand public… et même la note artistique. Avec Kawhi Leonard en MVP des finales et une escouade mobilisée comme jamais pour réaliser le back-to-back.

Hélas, les Spurs ont été victimes de pépins physiques pendant toute la saison, à l’image d’un Tony Parker en grosse difficulté avec ses problèmes aux ischio-jambiers (puis au tendon d’Achille). Le retour de Kawhi Leonard avait pourtant donné un bon coup de boost à la troupe de Gregg Popovich pour une fin de saison impressionnante. Malheureusement, leur classement dans la conférence Ouest leur a livré un duel monstrueux dès le premier tour, face aux Clippers, sans l’avantage du terrain.

La série entre les deux équipes est déjà un classique du genre avec des matchs incroyables d’intensité, des actions d’anthologie (Aron Baynes, si tu nous regardes…) et des retournements de situation rocambolesques… Chris Paul, héros du dernier match, a eu raison de son ami Tim Duncan au terme d’une opposition de toute beauté qui fut peut-être le point d’orgue sportif de la dernière saison. Un peu courts physiquement et trop permissifs en défense (Pop peste toujours contre le repli défensif des siens), San Antonio a donc dû lâcher son bien. Sans ce fameux « back to back ».

Cette intersaison annonçait donc du changement. Et comme toujours aux abords de l’Alamo, les paroles ont été suivies d’actes. Splitter, Belinelli, Joseph et Baynes, quatre éléments clés du titre, ont fait leurs valises et ce sont deux All Stars, LaMarcus Aldridge et David West, qui débarquent au sud Texas. Le niveau d’attentes est donc remonté au maximum avec ce recrutement quatre étoiles. Comme chaque année dans le fond, les Spurs sont programmés pour aller en finale NBA.

ARRIVÉES

Nikola Milutinov (draft), LaMarcus Aldridge (Blazers), David West (Pacers), Ray McCallum (Kings), Boban Marjanovic (ER Belgrade)

DÉPARTS

Tiago Splitter (Hawks), Aron Baynes (Pistons), Marco Belinelli (Kings), Cory Joseph (Raptors)

LE JOUEUR À SUIVRE

LaMarcus Aldridge

« C’est la première fois qu’on obtient un joueur de son calibre, » s’extasie Tim Duncan. Le légendaire intérieur des Spurs peut effectivement savourer ce moment à sa juste valeur. Lui qui a débuté dans la ligue en faisant équipe avec David Robinson pourrait bien la finir avec un autre All Star à ses côtés dans la peinture. Dans un autre style.

La star des Blazers était de fait le plus gros poisson sur le marché estival de la NBA et il a choisi de poser ses valises à San Antonio. Les Spurs sont bon an mal an des candidats au titre et Aldridge n’est plus, à 30 ans, à la recherche de gros sous, il veut surtout se mettre une bague au doigt. Avec 19 points et 8 rebonds de moyenne en carrière (sur 9 saisons), l’ailier fort a déjà récolté bon nombres de récompenses individuelles et s’est déjà fait une place de choix dans l’histoire de Portland.

Mais il veut désormais connaître l’ivresse des gros matchs en playoffs. Avec cinq accessions aux playoffs en neuf saisons, il revient dans son état natal pour conquérir ce titre derrière lequel il court depuis si longtemps. Sa polyvalence offensive devrait soulager grandement le « Big Three » local et permettre de préserver les vieux corps des Duncan, Ginobili et Parker pour les joutes finales en playoffs. Avec Kawhi Leonard, il doit en effet incarner le second souffle des Spurs.

LE CINQ MAJEUR DU DÉBUT DE SAISON

cinq-majeur-spurs

LE BANC

Kyle Anderson, Matt Bonner, Rasual Butler, Boris Diaw, Manu Ginobili, Boban Marjanovic, Ray McCallum, Patty Mills, Jonathon Simmons, David West, Reggie Williams

MOYENNE D’ÂGE

30.1 ans

MASSE SALARIALE

87,1 millions (8e sur 30)

stvb

Après leur sortie de route précoce l’an passé, les Spurs reviennent avec la bave aux lèvres et entament la saison tambour battant. Si la greffe LaMarcus Aldridge a besoin de quelques temps pour prendre complètement, la stabilité du groupe permet de repartir sur des bonnes bases. Le « Big Three » est épargné au niveau du temps de jeu pendant que Kawhi Leonard, LaMarcus Aldridge et David West permettent à San Antonio de tenir le rythme dans la conférence Ouest.

Préservés selon un programme sur-mesure et minuté, les vieux grognards de l’Alamo sortent l’artillerie lourde dans la dernière ligne droite et parviennent à trouver leur équilibre. On n’est certes plus dans le jeu total qui leur avait permis de rallier les finales deux années de suite mais le secteur intérieur très dense des Spurs finit par imposer sa loi sur la NBA. Avec le génie stratégique de Gregg Popovich, l’expérience des cadres et le sang neuf injecté à l’été, les Spurs font à nouveau figure d’épouvantails l’orée des playoffs 2016.

stvm

Deuxième équipe la plus âgée de la NBA (de très peu derrière Miami), les Spurs montrent leur âge alors qu’ils veulent un nouveau titre. Le slogan « l’année ou jamais », les hommes de Popovich le connaissent par coeur… Mais, le fait est : Tony Parker n’est plus aussi percutant que dans ses vertes années et son premier pas fait défaut. D’autant que Marco Belinelli n’est pas remplacé dans son rôle de sniper en sortie de banc.

La richesse du secteur intérieur ne cache pas les absences sur les postes extérieurs et si LaMarcus Aldridge parvient encore et toujours à faire du chiffre, l’apport de David West est lui limité. Avec un banc moins percutant et un « Big Three » qui tousse, les Spurs cherchent encore la formule magique après la coupure du All Star. Manu Ginobili sur les rotules, le bilan n’est pas aussi bon qu’espéré et c’est donc un duel de playoffs pas très avantageux qui se profile à nouveau…

PRONOSTIC

1e de la division Southwest / 3e de la conférence Ouest

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