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Tony Parker : « La médaille d’or s’est jouée à une minute »

tony-parkerIl y avait quelques sourires sur les visages des Bleus, dans la zone réservée aux interviews d’après-match. Il y avait surtout beaucoup de regrets, mêlés à la satisfaction d’avoir rebondi après la désillusion face à l’Espagne.

« C’est un lot de consolation », admet Nando De Colo. « Il fallait faire un vrai match pour nous, d’abord, puis pour la France et le public, qui nous a soutenus tout au long de ces deux semaines. On était venu pour l’or, on repart avec le bronze ».

Les Bleus voulaient en effet faire une dernière fois la fête avec leurs fans.

« Ce match, on l’a gagné pour le public », confirme Evan Fournier. « C’était dur de se motiver, la déception était trop forte mais on s’est battu pour eux, parce qu’ils le méritent. On s’est parlé entre nous mais le public a été une grosse source de motivation. Ils nous ont supportés toute la compétition, ils étaient tous les jours devant l’hôtel, ils nous envoyaient des messages. Y avait vraiment beaucoup de soutien ».

Forcément, la belle prestation des Bleus face à la Serbie laisse un goût encore plus amer. Chez les tricolores, on a ainsi bien conscience que cette équipe était armée pour obtenir mieux que le bronze.

« C’est forcément frustrant parce qu’on avait l’équipe pour aller chercher l’or », explique Charles Kahudi. « On avait un groupe solide, homogène et on a vu ce soir que lorsque tout le monde apporte et qu’on devient cet épouvantail, on est dur à contenir. Même si ce sont deux bêtes blessés qui ont joué ce soir, on a quand même joué avec plus d’agressivité et plus d’envie ».

Charles Kahudi : « On n’a pas eu ce qu’on voulait à la base mais on a eu le minimum syndical »

Toutefois, les joueurs avaient également conscience que cette quatrième médaille en cinq ans a une vraie saveur.

« Avec le recul, quand on regarde les vidéos ou qu’on regardera ça dans quelques semaines, on pourra dire qu’on a fait quelque chose de grand quand même », continue l’ailier de l’ASVEL. « On n’a pas eu ce qu’on voulait à la base mais on a eu le minimum syndical quand même ».

Tony Parker abonde.

« Un championnat d’Europe, c’est très relevé. Regardez la Serbie : ils ont dominé ce championnat d’Europe et ils repartent avec rien du tout. C’est difficile et ça ne se joue à rien. Notre défaite contre l’Espagne, elle se joue sur une minute. La médaille d’or s’est jouée à une minute ».

Une troisième médaille consécutive dans un championnat d’Europe, sans doute la compétition FIBA la plus relevée, ce n’est pas anodin. D’autant que le rêve olympique de cette génération s’est compliqué, sans s’éteindre définitivement.

« Faut relativiser », conclut Tony Parker. « Avant, il n’y avait jamais de médaille en équipe de France et là, on en fait quatre en cinq ans. Il ne faut pas oublier d’où on est parti. Il y a dix ans, une médaille de bronze, c’était une médaille d’or pour nous. Une médaille, c’est une médaille. Celle-là est quand même importante parce qu’elle est en France. J’ai senti tout le pays derrière moi, j’ai senti que tout le monde me soutenait et que tout le monde se rendait compte de tous les sacrifices qu’on a fait, tous les étés, depuis 15 ans en équipe de France. Je ne regrette rien. C’est une histoire d’amour et j’espère qu’elle va continuer jusqu’aux JO parce que j’aimerais terminer en beauté à Rio ».

Crédit photo : FIBA / Propos recueillis à Lille

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