Il représente l’acquisition majeure des Lakers, au sein d’une franchise en quête d’un pivot d’envergure depuis le départ de Dwight Howard. À 29 ans, Roy Hibbert arrive en Californie avec une double pression : l’obligation de se relancer individuellement pour sa dernière année de contrat et celle d’aider à la franchise à renouer de nouveau avec sa gloire passée.
« Si je joue bien, je gagnerai plus d’argent à long terme »
Il connaissait les risques avant d’accepter l’échange, c’est d’ailleurs lui qui l’a facilité en s’asseyant sur la majeure partie de son bonus, le fameux « trade kicker », normalement de 2.3 millions de dollars. Il s’est contenté de 100 000 dollars.
« C’était une décision évidente à long terme. » assure t-il auprès du LA Times. « Si j’avais insisté sur mes 2 millions de dollars et que l’échange ne s’était pas fait, je serais revenu à Indy et je ne les aurais pas eu de toute manière. J’aurais dû faire face à une bataille difficile pour revenir sur le terrain. Si je joue bien, j’espère pouvoir gagner plus d’argent sur le long terme. »
Pour se préparer à la vérité du terrain, Roy Hibbert a mis toutes les chances de son côté. Il a notamment perdu plus de six kilos afin de s’adapter au rythme plus enlevé de la conférence Ouest.
« J’ai vu la tendance en cours en NBA avec les grands, la manière dont Golden State a gagné. J’ai commencé à changer un peu. »
Pour sa première saison professionnelle loin d’Indianapolis, Roy Hibbert va jouer gros pour son avenir. Son désir de changement prouve qu’il est prêt à assumer.